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Le cannabis, tueur de cancers et tumeurs

 

Cela fait un moment que le cannabis s’est prouvé efficace face au cancer. Mais plus la recherche avance, plus on se rend compte qu’il est encore plus efficace qu’on ne l’imagine ! Ce sont d’ailleurs des cannabinoïdes que l’on parle à la base, mais à priori, les flavonoïdes, les terpènes et même certains volatiles sont aussi prometteurs.

De nombreux patients ont été complètement guéris du cancer grâce au cannabis. Et pourtant, la médecine et le personnel médical de certains pays continue de clamer que le cannabis est inefficace face au cancer, ou même, qu’une preuve n’existe appuyant ce fait.

La consommation de cannabis reste d’ailleurs, encore à ce jour, assez faible chez les personnes atteintes de cancers, privilégiant les traitements classiques et mainstreams encore mis en avant par l’industrie et le lobby pharmaceutique. Heureusement, les pays qui ont légalisé et débloqué les recherches en ce sens se multiplient.

 

Que ceux qui protègent leurs intérêts financiers le veuillent ou non, le cannabis est en marche face au cancer.

 

Introduction

 

Qu’ils soient synthétisés, naturels, créés en laboratoire, peu importe, ils ont un fort potentiel anticancéreux et thérapeutique. Évidemment, il nous reste beaucoup de choses à découvrir. Les mécanismes d’action varient énormément en fonction du patient, du cancer, des récepteurs impliqués, du cannabis utilisé, les facteurs environnementaux… C’est tellement complexe que c’en est quantique presque ! Mais une chose est sûre, le cannabis est ultra-prometteur.

Les chercheurs ont tout de même réussi à démontrer certains points et à appuyer certaines pistes. Le CBD et le THC ont démontré qu’ils avaient des propriétés anticancéreuses, bien que le THC serait plus efficace et constant que le CBD. Aussi, et ça nous n’en doutons plus, dans les traitements de chimiothérapie (comme pour la Fibromyalgie), le cannabis s’impose comme le meilleur palliatif. Les cannabinoïdes marchent comme des adjuvants et des agents thérapeutiques.

 

Cannabinoïdes vs cancers

 

C’est simple, il a été prouvé que les cellules cancéreuses des cancers du cerveau, du sein, du poumon et même colorectal voyaient leur croissance et leur progression inhibées par les cannabinoïdes.

Les cannabinoïdes peuvent même causer la mort des cellules cancéreuses. On appelle ça l’apoptose. Et si elles ne meurent pas, ils empêchent tout de même les métastases et les propagations.

Mais ça ne s’arrête pas là. Ils coupent même l’alimentation des tumeurs en freinant la naissance de nouveaux vaisseaux sanguins. L’angiogenèse est aussi inhibée.

 

 

Terpènes vs cancers

 

Les recherches doivent continuer, mais tout pousse à croire qu les terpènes œuvrent aussi dans la lutte contre les cancers. Certains ont des caractéristiques anti-inflammatoires et même cytotoxique.

La cytotoxicité est la propriété d’un agent chimique ou biologique à être toxique pour les cellules, éventuellement jusqu’à les détruire.

 

Flavonoïdes vs cancers

 

Antioxydants, inhibition de l’angiogenèse, induction de l’apoptose, blocage du cycle cellulaire, modulation enzymatique… Bien que limités en biodisponibilité, les flavonoïdes ont aussi beaucoup de potentiel et de caractéristiques anti-cancéreuses.

Leur action peut aussi varier selon chaque cas et selon le cancer. De plus, des interactions avec les traitements classiques peuvent avoir lieu.

On peut tout de même noter les capacités anti-cancéreuses de certains flavonoïdes.

  • La catéchine, présent dans les fruits de l’acacia catechu et dans le thé vert.
  • L’EGCG (Épigallocatéchine gallate), présent majoritairement dans le thé vert.
  • Le Kaempférol, qu’on trouve dans les câpres, les mûres, les tomates, mais aussi dans les fraises, les brocolis, les poireaux, la feuille de murier et les épinards. Il est partout !
  • La naringénine, présente dans les agrumes.
  • La quercétine, présente dans de nombreuses plantes, le sarrasin, les câpres ou les oignons rouges, est efficace face au cancer du sein et de la peau.

On peut aussi citer la lutéoline ou encore l’hespéridine. À croire que la bonne alimentation et le bon cannabis pourraient permettre de lutter activement et efficacement face au cancer !

 

La synergie et l’effet d’entourage face aux cancers

 

En tant que consommateurs, on le sait déjà. Le cannabis fonctionne mieux quand il a toute sa famille avec lui. C’est à dire les nombreux cannabinoïdes, les terpènes, les volatiles…etc

Plus le cannabis est « complet » et riche, plus il se voit efficace. On vous en parlait déjà dans un dossier dédié à l’entourage, ses synergies et les ratios de cannabinoïdes mixtes (lien).

Face au cancer, c’est littéralement l’effet d’entourage qui donne au cannabis son plein potentiel.

 

 

Preuves de l’efficacité du cannabis face aux tumeurs et cancers

 

Comme dit, les recherches continuent, mais de nombreuses preuves et retours de la médecine rendent les chercheurs confiants.

  • Dans les cerveaux d’animaux, le THC et le CBD sont efficaces face aux gliomes. Ils améliorent tout deux l’action des radiations.
  • Les cannabinoïdes et notamment le CBD freinent ou stoppent la progression du cancer du sein.
  • Dans les poumons, les cannabinoïdes poussent les cellules cancéreuses jusqu’à leur destruction. Et si elles ne sont pas détruites, elles sont ralenties et contraintes.
  • Le CBG et le CBD inhibent la carcinogenèse du côlon (cancer colorectal).

 

La recherche et le futur

 

Malheureusement, la plupart des recherches et des essais ont été réalisées sur des animaux ou en in-vitro. Et celles-ci ne sont pas si nombreuses ou fréquentes. En fait, le cannabis et la science sont encore très freinés dans leur avancement.

Aux États-Unis, le potentiel reclassement du cannabis dans la même catégorie que le doliprane, le tramadol et d’autres substances, permettraient d’ouvrir les vannes à tous les niveaux. Bourse, financements, recherches… Tout serait plus « facile ».

Pour rappel, jusqu’ici le cannabis est en catégorie I, avec l’héroïne et le LSD. Il risque donc d’être reclassé en catégorie III.

 

Sources et études

 

En plus des études, il existe de nombreux ouvrages qui abordent le sujet. Passez le mot !

 

 

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