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C’est confirmé, les abeilles adorent le chanvre !
Les chercheurs confirment : les abeilles adorent le chanvre. Les plants de grandes tailles les attirent davantage.
C’est la présence massive de pollen qui les attire. Et ce malgré l’absence de sucre et des couleurs classiques que l’on retrouve chez les plantes qui les attirent normalement.
Le chanvre au secours des abeilles
De plus, le cannabis donne des fleurs à partir de la fin de l’été jusqu’à l’automne. Pile quand les fleurs d’autres plantes disparaissent. Ce qui comble l’absence de nourriture et de travail de cette saison.
L’étude en question
Des chercheurs d’une université du Colorado ont placé des pièges à abeilles dans des champs de chanvre en floraison. C’est plus de 2000 abeilles et 23 genres différents qui ont été collectés : des abeilles domestiques classiques et certaines espèces moins communes comme les Melissodes bimaculata et Peponapis pruinosa.
L’auteur de l’étude, Colton O’Brien, confirme que le chanvre industriel peut offrir une solution nutritionnelle durable aux abeilles. Avec des variétés génétiquement modifiées les résultats ne sont pas aussi prometteurs.
Un avenir prometteur pour les abeilles aux USA
Bonne nouvelle : la dernière Farm Bill, l’outil de loi sur l’agriculture et l’alimentaire aux Etats-Unis, a légalisé la production de chanvre au sein du pays. C’est pas moins de 33 000 hectares qui sont déjà en culture, et des permis pour 6000 hectares de plus sont en attente d’approbation.
Les précédentes études ont toutes été dédiées au chanvre industriel non psychoactif, mais selon certains apiculteurs, de futures études pourraient prouver que les abeilles aiment aussi les autres variétés psychoactives contenant du THC.
Nicolas Trainerbees
Vous l’avez peut être vu le net, ou alors quand il a été invité par Noman Hosni.
Nicolas Trainerbees est un apiculteur français qui s’est spécialisé dans le miel de cannabis.
Cela fait 20 ans que Nicolas arbore ce pseudonyme et se passionne d’insectes et d’abeilles.
Il s’est mis à entraîner des abeilles pour qu’elles aillent récupérer ce qu’il les entraîne à récupérer. Des fleurs précises, des fruits à la place des fleurs…
C’est en les entraînant à récupérer le nectar du cannabis qu’il a développé son « cannahoney ».
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