Le dabbing et les dabbers, tout un monde
À ne pas confondre avec le mouvement de bras que certains danseurs effectuent, le dabbing, c’est ni plus ni moins que la vaporisation d’extraits. Si vous n’êtes pas familié avec les extractions de cannabis, vous pouvez lire notre article dédié (lien). On parle ici d’huiles, de distillats, de cires, de pâtes, voire même de cristaux.
Les extractions sont évidemment bien plus concentrées que les fleurs ou la résine.
La plupart des extractions ont une température d’ébullition supérieure aux fleurs et aux résines. C’est d’ailleurs graduel. 150-160°C peut suffire à une fleur pour faire de la vapeur, 180-190°C pour une résine classique, 200°C et plus pour des résines plus « fondantes » ou des extraits. Les températures de dabbing, et même des dabbers, vont d’ailleurs souvent de 200 degrés à 315 degrés.
Le dabbing consiste à vaporiser une petite quantité de concentré de cannabis (appelé « dab ») à très haute température, généralement à l’aide d’un équipement spécifique appelé « dab rig ». Cette technique permet d’inhaler la vapeur produite, qui contient une forte concentration de cannabinoïdes.
Origines du dabbing
Aujourd’hui, c’est tout un milieu, tout un marché. On a tellement d’appareils, d’accessoires et de marques dédiées au dabbing. Les Puffcos, Dr Dabber, les bangs adaptés au dabbing, les nails, les bangers…
Mais le dabbing et les dabbers n’ont pas toujours existé. C’est quand les premiers extraits comme le RSO et le BHO ont été inventés que la consommation de cannabis a été remise en cause. Au début d’ailleurs, en 2012-2013, on chauffait deux lames pour dabber. Placer l’extrait entre deux lames bien chaudes permettait d’en récupérer les vapeurs.
Inconvénients et avantages
Le dabbing n’a déjà pour commencer pas bonne image publique. Quelqu’un n’y connaissant rien pourrait confondre quelqu’un qui dab avec quelqu’un qui fume du crack… Les pipes en verre et les dabbers se ressemblent et peuvent donc prêter à confusion.
Le prix aussi ne rend pas les choses pratiques. Les extraits, et notamment ceux de qualité, peuvent coûter une petite fortune.
La dernière chose, et il faut se méfier, ce sont les effets. Certains extraits ont parfois jusqu’à 90-99% de THC ou de cannabinoïdes. Si vous tirez trop fort, si vous chauffez trop, vous pouvez manger une claque qui vous envoie à l’hôpital. Il est clair que quelqu’un de « nouveau » au milieu, devrait d’abord s’essayer avec les fleurs et des produits plus « light ».
C’est aussi un des avantages du dabbing. Les effets sont rapides, forts, mais effectivement on est vite en surdosage. Pas de combustion non plus, malgré les températures très élevées, on reste sur une vaporisation.
Les appareils de dabbing
Comme dit plus haut, on peut dabber avec deux lames de couteaux. Un biovapo (15€) ou un taster GRAV (8€) peuvent également suffire. Vous avez également les pailles ou les rigs comme Stache propose (lien).
Mais vous pouvez aussi vous procurer les douilles dédiées pour votre pipe ou votre bang.
Tout existe et tout est possible. Appareils comme accessoires. Vous avez, comme dit plus haut, des appareils autour de 10€, et d’autres à plusieurs centaines d’euros. Tout dépend de votre consommation et de votre budget. Et surtout de vos envies.
Conseils d’utilisation
- Utilisez des petites quantités, quitte à y revenir si les effets sont insuffisants.
- Prenez le temps de vous faire expliquer le fonctionement de l’appareil ou matez des tutos !
- Ne dabbez pas dans un endroit ou un setup inconfortable. Soyez à votre aise.
- Prenez votre temps, laissez les effets monter après une première bouffée, elle pourrait suffire.