Cannabis et médecine
Rapports, études, recherches
02/08/2024 : Ajout d’une étude sur les effets du CBD face aux effets du soleil sur la peau
Ajout d’une étude sur l’autisme et le CBD
Ajout d’une étude sur les PTSDs et le CBD
21/08/2024 : Ajout d’une étude sur l’utilisation du café et du cannabis face à Parkinson
13/09/2024 : Ajout d’une recherche qui a développé une sonde révolutionnaire pour étudier les cannabinoïdes dans le cerveau
Ajout d’études sur les rapports entre le covid et le cannabis
Ajout d’une étude sur la modification de l’ADN dans la consommation cumulative de cannabis et de tabac
Ajout d’une étude qui démontre (chez les souris), que le cannabis rajeunit le cerveau
18/09/2024 : Ajout d’une étude sur l’efficacité du cannabis médical face à la maladie de Crohn
13/10/2024 : Ajout d’une étude sur le cannabis et le cancer
16/10/2024 : Ajout d’une étude sur le cannabis et la cicatrisation de la peau et des plaies
16/11/2024 : Ajout d’une étude sur le cannabinoïde du sommeil, le CBN
Pour comprendre l’effet du cannabis sur le cerveau et le corps, il est essentiel de connaître le système endocannabinoïde, un système présent dans chaque animal et qui existe depuis des millions d’années. Le THC, principal composé psychoactif du cannabis, se lie aux récepteurs CB1 dans le cerveau et active ainsi une série de processus. Cela induit la libération de dopamine, responsable du plaisir et de la récompense, et calme les réponses au stress et à l’anxiété.
Ce système endocannabinoïde joue un rôle dans de nombreux processus corporels, tels que le sommeil, la mémoire, l’appétit, la douleur et l’inflammation. Les chercheurs étudient également l’influence du cannabis sur la créativité, la mémoire, et l’effet du CBD sur la réduction des effets du THC.
FLASH INFO SEPTEMBRE 2024
Une étude (lien) affirme que le CBD augmente les effets du THC quand consommé oralement !
Pour beaucoup de maladies et de troubles, la question du cannabis revient très souvent. Il est avéré aujourd’hui que beaucoup peuvent être régulées et atténuées par le cannabis thérapeutique. La conclusion que les cannabinoïdes seraient efficaces face à nos maux et problèmes de santé revient de plus en plus.
Une nouvelle étude, menée par Zentrela avec le soutien de la marque de cannabis PAX, montre que les produits à base de plantes entières de cannabis produisent des effets plus forts et plus durables que les produits presque exclusivement composés de THC. Cette étude confirme l’effet d’entourage, selon lequel les composés du cannabis fonctionnent mieux ensemble. Les chercheurs ont comparé les effets de deux produits de cannabis inhalables, montrant que les produits à spectre complet produisent une expérience psychoactive plus rapide et plus puissante que les distillats, malgré des niveaux de THC similaires. Cette recherche encourage à approfondir la compréhension de ces nuances pour les consommateurs.
Dans cet article
Introduction
Même les groupes médicaux et pharmaceutiques s’accordent aujourd’hui pour reconnaître le potentiel thérapeutique du cannabis face aux médicaments classiques.
Alors que le cannabis offre des perspectives prometteuses pour des maladies telles que la sclérose en plaques, la maladie de Crohn, et l’épilepsie, il reste encore beaucoup à apprendre. Les recherches sur ses effets à long terme, en particulier chez les jeunes et les adolescents, sont cruciales pour comprendre les risques potentiels, notamment sur la mémoire et les troubles psychotiques.
Le manque de recherches, en raison des restrictions gouvernementales, entrave notre compréhension complète des bénéfices et des risques du cannabis. Le potentiel médical du cannabis, notamment en tant que traitement pour la douleur chronique, l’addiction aux opiacés et le trouble de stress post-traumatique, nécessite des études cliniques approfondies pour mieux guider son utilisation.
Les scientifiques ont publié plus de 30 000 articles sur le cannabis au cours de la dernière décennie. Source : Norml (lien)
Savoir et éducation
Si vous n’êtes pas trop au courant de ces sujets et que vous souhaitez en savoir plus avant de continuer la lecture, je vous conseille de lire certains de nos dossiers qui pourront vous être utiles. Plus qu’utile, c’est crucial !
- L’histoire du cannabis, des génétiques et des variétés
- Les différences de qualité
- Génétiques, graines et variétés
- Le sol vivant, tout savoir
Liste A-Z des maux/maladies/usages médicaux du cannabis
La compréhension du système endocannabinoïde est essentielle pour maximiser les avantages et minimiser les risques. Alors que de plus en plus de pays légalisent ou réglementent l’usage du cannabis, l’importance de la recherche objective et approfondie sur cette plante est plus grande que jamais.
D’ailleurs, en Juillet 2024 et pendant 3 ans, deux professeurs d’universités, respectivement d’ingénieurerie et de science, ont collaboré pour tenter de changer la face de la recherche sur les cannabinoïdes et leurs effets sur le cerveau, la mémoire… Dans leur recherche, ils ont développé une sonde « low-cost » pour la neurophysiologie, qui rend plus simple l’étude des interactions pharmacologiques-électrophysiologiques dans le cerveau. Cette avancée considérable nous aide et nous éclaire sur les rôles des récepteurs cannabinoïdes CB1. (lien)
Ci-dessous vous trouverez (par ordre alphabétique) les catégories, troubles et maladies sur lesquelles des études ou des recherches ont été menées. A chaque paragraphe nous dirons quelques mots sur le sujet et nous vous donnerons les liens de certaines de ces études, recherches et rapports.
Bonne lecture !
ADN
Une étude récente a observé et constaté la méthylation de l’ADN chez les adultes consommateurs de cannabis. Ils ont trouvé 201 marqueurs de méthylation liés à l’usage de marijuana, avec 8 répliqués à partir d’études antérieures, ainsi que 638 cis-meQTLs et 198 régions différentielles de méthylation (DMR). Le marqueur AHRR est lié à l’usage de tabac et de cannabis. C’est un biomarqueur potentiel de l’exposition à la fumée. Des différences sont constatés en fonction de l’individu, ses origines ethniques, sa consommation de tabac, les fumée face auxquelles l’individu est confronté toute sa vie…etc
D’autres gènes, comme les RNF39 et TRIOBP, sont ceux des fonctions immunitaires et cognitives, eux montrent un lien avec les troubles psychiatriques.
Le cannabis influence les cellules, leur prolifération, la signalisation hormonale… L’étude reste néanmoins limitée et la recherche doit continuer et avancer.
Agoraphobie
Les foules, les espaces remplis de gens, et « le monde » vous agresse ? Vous en faites des malaises ? Le cannabis peut aider, effectivement. En vous régulant, en oeuvrant à votre oméostasie, à votre calme et votre bien-être, supporter les foules peut devenir plus facile. Une étude récente fournit de nouvelles informations sur les impacts du cannabis commercialisé licitement avec différents ratios de THC par rapport au CBD chez les individus présentant des symptômes d’anxiété. Les résultats suggèrent que le THC n’augmentait pas l’anxiété et que les formes de cannabis à dominante CBD étaient associées à une réduction aiguë de la tension, ce qui pourrait se traduire par une réduction à long terme des symptômes d’anxiété.
Etudes et sources liées au cannabis et à l’agoraphobie
- L’anxiété et le CBD (2024)
- Amélioration du traitement d’exposition au cannabidiol chez les patients réfractaires au traitement souffrant de trouble d’anxiété sociale et d’agoraphobie (2022)
- Associations prospectives entre la consommation, l’abus et la dépendance au cannabis et les crises et troubles de panique (2009)
- Dépersonnalisation et agoraphobie associées à la consommation de marijuana (1986)
Animaux
On estime que les animaux tels que les chiens, les chats, les chevaux ont un système endocannabinoïde similaire à celui des hommes.
Le THC étant dangereux, ce que l’on dit ici n’est pas applicable au cannabinoïde psychotrope. Si vous donnez un produit issu du chanvre à votre animal, il faut s’assurer qu’il ne contient aucune trace de THC. On peut par contre donner aux animaux du CBD. Il faut privilégier le chanvre contrôlé en laboratoire.
Chez les animaux comme chez l’homme, l’homéostasie, c’est l’équilibre interne. Le cannabidiol veille à cet équilibre. Il permet d’être stable et régulé. L’homéostasie aide le rythme cardiaque, la respiration, mais aussi la circulation du sang, l’humeur, etc.
Il est donc possible de donner du CBD à des animaux. C’est une pratique de plus en plus populaire dans le monde. Certains pays comme les États-Unis, l’Angleterre ou la Suisse ont déjà des produits approuvés par les vétérinaires. Au Portugal, beaucoup de vétérinaires nous ont confiés en utiliser en post bloc et depuis longtemps avec des résultats sans pareil.
Etudes et sources liées au cannabis et aux animaux
Voir notre article complet CBD & Animaux
- L’état actuel de la recherche sur le cannabis en médecine vétérinaire (2020)
- Le cannabis dans la médecine vétérinaire (2020)
- Les chercheurs cherchent à déterminer l’efficacité et la sureté du cannabis chez les chiens (2018)
- Pharmacocinétique, sécurité et efficacité clinique du traitement au cannabidiol chez les chiens arthrosiques (2018)
- Une mise à jour sur l’innocuité et les effets secondaires du cannabidiol : un examen des données cliniques et des études animales pertinentes (2017)
- La vérité sur le cannabis en médecine vétérinaire (2016)
Anxiété
Ce n’est plus un secret, le cannabis est en général efficace contre les troubles de l’anxiété. Le THC s’est déjà montré efficace à petites doses, mais des doses plus fortes peuvent accroître celle-ci ou même la déclencher.
Cependant, ce n’est clairement pas le cas pour le CBD. Le cannabidiol se montre plus stable en termes de sécurité et d’efficacité. C’est un cannabinoïde qui agit comme un parfait anxiolytique.
Les études se multiplient au fil du temps. D’ailleurs, les résultats d’une étude suggèrent que le THC n’augmentait pas l’anxiété et que les formes de cannabis à dominante CBD étaient associées à une réduction aiguë de la tension, ce qui pourrait se traduire par une réduction à long terme des symptômes d’anxiété. Une autre étude récente montre que la prise de CBD orale est sans risque et efficace face à l’anxiété.
Dans cette étude datant de Juillet 2024, les chercheurs ont trouvé que le cannabigerol (CBG) est efficace face au stress et à l’anxiété. Il est même bon pour la mémoire verbale !
Etudes et sources liées au cannabis et à l’anxiété
- CBG, stress et anxiété (2024)
- Anxiété et prises orales de CBD (2024)
- La consommation quotidienne de boissons au cannabidiol n’altère pas l’anxiété, la fatigue, les fonctions cognitives ou la fonction des cellules tueuses (2024)
- Effets anxiolytiques aigus et étendus du cannabidiol dans la fleur de cannabis (2024)
- Raisons de la consommation de cannabidiol : une étude transversale d’utilisateurs de CBD, axée sur le stress, l’anxiété et les problèmes de sommeil auto-perçus (2021)
- Endocannabinoïdes, cannabinoïdes et régulation de l’anxiété (2021)
- Cannabidiol dans l’anxiété et le sommeil (2019)
- Le cannabidiol comme traitement potentiel des troubles anxieux (2015)
Appétit
La fonsdale, les « munchies », le fait d’avoir des fringales de l’infini après avoir fumé… Ça y est, des chercheurs se sont penchés sur la question et les premiers résultats sont tombés !
Des scientifiques de l’Université de l’État de Washington ont mené une étude financée par le gouvernement fédéral pour comprendre pourquoi la marijuana provoque des faims. Pour la première fois, ils ont identifié le processus dans le cerveau qui stimule l’appétit après la consommation de cannabis.
L’étude, publiée dans Scientific Reports, révèle que le cannabis active un groupe spécifique de neurones dans l’hypothalamus. En utilisant une technologie d’image, les chercheurs ont montré que la fumée et la vapeur de marijuana se lie aux récepteurs cannabinoïdes-1, activant ainsi ces neurones.
Etudes et sources liées au cannabis et à l’appétit
Autisme
Les résultats des études montrent que la majorité des patients ont montré une amélioration dans divers symptômes liés à l’autisme, tels que les troubles de comportement, les interactions sociales, les crises et la qualité de vie. Les effets secondaires étaient principalement légers. De plus, l’étude suggère des directives pour ajuster les doses de CBD en fonction de la réponse individuelle du patient.
Les dernières études ont révélé que l’utilisation de produits à base de CBD pourrait avoir des effets positifs sur les symptômes de l’autisme, mais des études supplémentaires avec des échantillons plus importants sont nécessaires pour confirmer ces résultats. De plus, l’étude souligne l’importance de surveiller et d’ajuster les doses de CBD en fonction de la réponse du patient.
UPDATE : une étude récente affirme que le CBD mitigerait les syndromes de l’autisme chez les enfants et les adolescents
Etudes et sources liées au cannabis à l’autisme
- Autisme, enfants et CBD (2024)
- Schéma posologique personnalisé d’extraits de cannabis à spectre complet pour les symptômes autistiques principaux et comorbides (2023)
- Consommation de cannabis et de cannabinoïdes dans les troubles du spectre autistique (2022)
- Cannabis enrichi en CBD pour les troubles du spectre autistique (2021)
Cancers et tumeurs
C’est aujourd’hui reconnu par les experts et les scientifiques. Le cannabis et les cannabinoïdes ont une action anticancers (et tumeurs) prononcée. Même si les preuves nous manquent et que les recherches continuent, de nombreux cas ont montré que le cannabis pouvait avoir des résultats remarquables face aux cancers.
Une étude récente menée auprès de patients atteints de neuf types de cancer différents traités au Memorial Sloan Kettering Cancer Center entre mars et août 2021 a révélé que 31% d’entre eux utilisaient du cannabis après le diagnostic. Les raisons principales de cette utilisation étaient des problèmes de sommeil (48%), du stress, de l’anxiété ou de la dépression (46%), et des douleurs (42%). Seulement 25% de ces patients ont discuté de leur utilisation de cannabis avec leurs professionnels de santé. Les chercheurs recommandent de mener davantage de recherches pour mieux comprendre les avantages et les inconvénients de l’utilisation du cannabis dans le traitement du cancer.
Etudes et sources liées au cannabis et au cancer
- Potentiel thérapeutique des cannabinoïdes face au cancer (2024)
- Cannabis, mécanismes des cannabinoides et cancer (2024)
- Le CBD et le CBG face au cancer du côlon (2024)
- Mélanone et cannabis, une relation prometteuse (2024)
- Consommation de cannabis chez les patients atteints d’un cancer récemment traités (2023)
- Le cannabidiol a efficacement favorisé la mort cellulaire dans le cancer de la vessie (2021)
- La physiopathologie et le potentiel thérapeutique des cannabinoïdes dans le cancer de la prostate (2021)
- Les actions anti-tumeur des cannabinoïdes (2018)
- Utilisation du cannabis en oncologie palliative (2017)
- Rôle potentiel des cannabinoïdes comme agents antiprolifératifs pour les cancers urologiques (2017)
- Consommation de cannabis chez les patients d’un centre de cancérologie complet dans un État où l’usage médicinal et récréatif est légalisé (2017)
- Le cannabidiol inhibe la croissance cellulaire et induit l’apoptose dans les cellules cancéreuses du col de l’utérus (2016)
- L’utilisation de cannabinoïdes comme agents anticancéreux (2015)
- Les cannabinoïdes comme agents thérapeutiques dans le cancer (2014)
- Effet chimiopréventif du cannabidiol sur le cancer expérimental du côlon (2012)
- Cannabinoïdes et traitement des cancers : progrès et promesses (2008)
Covid-19
Une étude de 2022, publiée dans Science Advances, montre que le CBD, dérivé du cannabis, inhibe l’infection par le SRAS-CoV-2 dans les cellules humaines et chez les souris. Le CBD, de qualité pharmaceutique, aurait un impact négatif significatif sur la réplication du SRAS-CoV-2.
L’étude a utilisé des cellules pulmonaires humaines et a exposé le virus au CBD. Bien que le CBD n’ait pas empêché le virus de pénétrer les cellules, il a entravé sa capacité à se reproduire dans les cellules. Cet effet a également été observé chez différents types de cellules et pour différentes souches du virus.
Chez les souris, un prétraitement au CBD a supprimé l’infection dans les poumons et les voies nasales. Il est important de noter que du CBD de haute qualité a été utilisé dans cette étude.
Une autre étude de 2023, affirme que les consommateurs de cannabis qui ont eu le COVID-19 montrent des taux plus faibles d’intubation, de détresse respiratoire et de décès. Les chercheurs ont analysé les dossiers de plus de 322 000 patients et ont constaté que les consommateurs de marijuana affichaient de meilleurs résultats.
Encore une autre, confirme que les cannabinoïdes ont un fort potentiel face aux symptômes du covid et des covids longs. Attention, cela dit, la consommation de cannabis avec tabac et via combustion ont été démontrées dangereuses voir mortelles via une autre étude de 2024.
Etudes et sources liées au cannabis et au COVID
- Cannabis, tabac, combustion et COVID (2024)
- Les cannabinoides et le système endocannabinoide face au covid-19 et aux covids longs (2023)
- Faisabilité d’un médicament à base de cannabis à dominante cannabidiol pour le traitement des symptômes longs du COVID (2023)
- La consommation de cannabis et les résultats du COVID-19 (2023)
- Les consommateurs de marijuana qui ont attrapé le COVID ont eu « de meilleurs résultats et une meilleure mortalité » que les non-utilisateurs (2023)
- Une étude révèle que les consommateurs de cannabis ont eu de meilleurs résultats face au Covid-19 (2023)
- Le cannabidiol pour les patients atteints de COVID-19 présentant des symptômes légers à modérés (2022)
- Les cannabinoïdes bloquent l’entrée cellulaire du SRAS-CoV-2 et des variantes émergentes (2022)
Diabète
Selon The Diabetes Council, ce sont les capacités anti-inflammatoires des cannabinoïdes qui pourraient avoir des effets positifs sur les diabètes. De type 1 et 2, mais aussi sur le prédiabète. Les chercheurs laissent à penser que le cannabis pourrait aider la glycémie à être stabilisée. Mais aussi à prévenir l’inflammation des nerfs et à abaisser la tension artérielle au fil du temps. Il pourrait aussi maintenir les vaisseaux sanguins ouverts et améliorer la circulation. La recherche a également montré que les cannabinoïdes peuvent être plus efficaces que les médicaments antidiabétiques existants.
Une étude récente, menée jusqu’en juillet 2022, a examiné la relation entre la consommation de cannabis et le diabète de type 2. Après avoir analysé sept études, incluant 11 enquêtes et 4 cohortes, les résultats indiquent que les personnes exposées au cannabis avaient 0,48 fois moins de risques (IC à 95 % : 0,39 à 0,59) de développer le diabète de type 2 que celles qui n’étaient pas exposées au cannabis. Cela suggère un effet protecteur de la consommation de cannabis contre le développement du diabète de type 2, mais des recherches supplémentaires sont nécessaires en raison de la diversité des études menées jusqu’à présent.
Etudes et sources liées au cannabis et au diabète
- Association entre la consommation de cannabis et le risque de diabète de type 2
- Le CBD chez les diabétiques de type 2 (2021)
- Traiter le diabète avec du cannabis (2019)
- Cannabis et diabètes (2019)
- Diminution de la prévalence du diabète chez les consommateurs de marijuana (2017)
- Utilisation du cannabis et du CBD chez les diabétiques (2016)
- L’impact de la marijuana sur le glucose et l’insuline (2013)
Douleurs, douleurs neuropathiques et douleurs chroniques
Aujourd’hui, les effets bénéfiques des cannabinoïdes ont été prouvés dans des études cliniques pour plusieurs maladies. Les recherches et les études sur le sujet démontrent sans équivoque que le cannabis (THC comme CBD) réduit les douleurs. Il améliore aussi l’humeur et aide à dormir. Avec le temps, les futures recherches feront davantage lumière sur les risques et les avantages de ceux-ci. Si le sujet doit avancer, il est aussi nécessaire que les réglementations, les aspects éthiques, juridiques et médicaux évoluent.
Etudes et sources liées au cannabis et aux douleurs neuropathiques / chroniques
- Le cannabidiol topique toléré chez les personnes ayant des antécédents de performance physique d’élite et de douleur chronique des membres inférieurs (2023)
- Cannabinoïdes et modes d’administration : options actuelles et futures pour traiter la douleur (2021)
- L’usage topique d’huile de CBD (2020)
- L’utilisation du CBD avec les douleurs chroniques (2020)
- Cannabinoïdes et douleurs (2018)
- Le cannabis vaporisé dans le traitement de la douleur neuropathique due aux lésions et maladies de la moelle épinière (2016)
- L’effet du cannabis médical sur la douleur et la qualité de vie dans la douleur chronique (2016)
- Cannabis pour la gestion de la douleur : étude d’évaluation de l’innocuité (2015)
- Fumer du cannabis pour la douleur neuropathique chronique (2010)
- L’extrait de THC:CBD et de l’extrait de THC chez des patients souffrant de douleurs insurmontables liées au cancer (2009)
Drogues, médicaments et addictions
Une étude du 8 Juin 2024 présente une baisse de la consommation des opioïdes sur prescription dans les zones et quartiers où est présent un dispensaire de cannabis.
D’après une étude de 2023 menée par Shantell M. Kirkendoll de la Duke University School of Medicine, il a été découvert que la douleur chronique est souvent associée à la consommation de tabac et de cannabis.
L’analyse de 32 014 adultes a révélé que ceux souffrant de douleur modérée à intense étaient plus enclins à consommer du tabac et du cannabis. Cependant, ceux souffrant de douleurs étaient plus susceptibles de déclarer consommer à la fois du tabac et du cannabis.
Cette co-consommation peut aggraver la douleur, accroître le risque de dépendance et poser des problèmes de santé supplémentaires, soulevant la question de savoir si la douleur entraîne une consommation accrue de substances ou si la consommation de ces substances exacerbe la douleur.
Une étude récente affirme que la consommation et le besoin de produits stimulants sont réduits chez les personnes qui consomment du cannabis.
Post-légalisation
La vague de légalisations et de dépénalisations touche de nombreux pays. Une étude récente (et d’autres), ont déjà démontré que la consommation n’augmentait pas chez les jeunes, mais plutôt chez les plus âgés. Au final, chez les personnes qui en ont le plus besoin. Protéger les jeunes d’une consommation trop précoce, n’est-ce pas ce que l’on souhaite depuis le début ?
Et le CBD ?
Le cannabidiol a un potentiel thérapeutique dans le traitement des troubles neurologiques et psychiatriques. Il a été aussi exploré pour son potentiel dans le traitement de la toxicomanie. Les recherches effectuées jusqu’à maintenant indiquent qu’il préviendrait la rechute de plusieurs substances addictives telles que l’alcool et la cocaïne.
Une étude de Juillet 2024 affirme d’ailleurs que le CBD serait très efficace comme traitement de l’addiction à la cocaïne.
Etudes et sources liées au CBD
- Le cannabidiol, traitement efficace face à l’addiction à la cocaïne (2024)
- Baisse des prescriptions d’opioïdes là où se trouvent des dispensaires de cannabis (2024)
- Légalisation et consommation chez les jeunes (2024)
- Le cannabis combat efficacement les addictions au tabac, alcool et opioïdes (2024)
- La douleur entraîne une double consommation de tabac et de cannabis (2023)
- L’intervention thérapeutique du CBD chez les addicts (2021)
- Le cannabidiol pour la réduire l’envie et l’anxiété induites chez les personnes souffrant d’un trouble de l’usage d’héroïne (2019)
- Potentiel thérapeutique unique du cannabidiol pour la prévention des rechutes de consommation de drogue (2018)
- Le cannabis comme substitut des médicaments opioïdes anti-douleurs (2017)
- La consommation de cannabis médical favorise la diminution de la consommation de médicaments opiacés chez les patients souffrant de douleur chronique (2016)
- Le cannabidiol contre les comportements addictifs (2015)
- Interaction cannabinoïde-opioïde dans la douleur chronique (2011)
Emotions, humeur et motivation
Vous connaissez le syndrome de la démotivation ? Ou en anglais « Amotivational Syndrome ? »
C’est désormais démontré par une étude. La consommation prolongée de cannabis dans le temps ne signifie pas forcément une démotivation chronique. De nombreuses personnes consommant du cannabis quotidiennement mènent une vie très active sans procrastination ni démotivation.
Contrairement au stéréotype du fainéant défoncé, apathique et démotivé, nous avons trouvé peu de preuves d’un lien entre le fait de planer et le manque de motivation chez les consommateurs de cannabis. … Lorsque les consommateurs fréquents de cannabis se défoncent, en d’autres termes, ils ne sont pas plus apathiques, ni moins motivés de manière extrinsèque ou intrinsèque à poursuivre leurs objectifs. … Nous n’avons pas non plus trouvé d’effets émotionnels le lendemain.
Etudes et sources liées au cannabis et à l’humeur et aux émotions
Endométriose
Le cannabis semble être efficace pour les douleurs pelviennes. Mais aussi les problèmes gastro-intestinaux et l’humeur. Avec une efficacité différente selon la méthode d’ingestion. Il semble être aussi prometteur face à l’endométriose. Les femmes qui ont utilisé du cannabis pour la gestion de leur endométriose ont déclaré qu’il était efficace contre la douleur. Mais aussi face à d’autres symptômes associés tels qu’une mauvaise santé mentale, le sommeil, les troubles gastro-intestinaux et les nausées. Les données récoltées jusqu’à maintenant mettent en évidence l’intérêt des essais cliniques. Il faut continuer d’étudier les bénéfices possibles du THC pour les femmes atteintes d’endométriose.
Etudes et sources liées au cannabis et à l’endométriose
- Cannabidiol et endometriose (2022)
- Effets de l’ingestion de cannabis sur la douleur pelvienne associée à l’endométriose et les symptômes associés (2021)
- Cannabis médicinal et endométriose (2021)
Épilepsie
Le cannabidiol a des propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes et neuroprotectrices. Les recherches sur l’épilepsie tout comme les patients épileptiques confirment l’efficacité thérapeutique de la marijuana. Mais aussi celle du cannabidiol. Certains études prouvent également ses effets positifs sur la cognition dans l’épilepsie et sur la tolérance aux médicaments prescrits.
Etudes et sources liées au cannabis et à l’épilepsie
- Pourquoi le cannabidiol peut réduire les crises épileptiques (2023)
- Cannabidiol et épilepsie (2021)
- Analyse du cannabidiol et de ses métabolites dans le sérum de patients atteints d’épilepsie résistante traités avec des formulations de CBD (2021)
- Effet du cannabidiol sur l’activité épileptiforme intercritique et l’architecture du sommeil chez les enfants atteints d’épilepsie réfractaire (2021)
- Le cannabidiol comme traitement potentiel du syndrome FIRES (Epilepsie liée à une infection fébrile) (2017)
- Consommation de marijuana chez les adultes admis dans une unité canadienne de surveillance de l’épilepsie (2016)
- Cannabis médical CBD pour l’épilepsie pédiatrique incurable : l’expérience israélienne actuelle (2016)
- Le cannabidiol comme nouveau traitement de l’épilepsie pharmacorésistante dans la sclérose tubéreuse de Bourneville (2016)
- Le cannabidiol pour le traitement de l’épilepsie pédiatrique : un rôle potentiel pour les spasmes infantiles et le syndrome de Lennox-Gastaut (2015)
- Un essai clinique de marijuana médicale approuvé par la FDA pour les enfants atteints d’épilepsie (2013)
Fibromyalgie
Les personnes atteintes de fibromyalgie utilisent souvent d’eux-mêmes le cannabis dans le cadre de leur maladie. Récemment, une nouvelle étude sur le sujet a été publiée. Les données de celle-ci montrent que le cannabis médical pourrait jouer un rôle efficace dans la gestion de la fibromyalgie et des symptômes associés de dépression et d’anxiété. Des améliorations cliniques ont été observées dans les trois mesures de la gravité de la maladie, des symptômes dépressifs et des symptômes d’anxiété chez une grande partie de l’échantillon après le début du traitement au cannabis médical.
Des recherches futures pourraient bénéficier de l’utilisation de résultats complets pour évaluer les symptômes de la fibromyalgie, notamment la gravité de la maladie, la douleur, les troubles de l’humeur et les troubles du sommeil.
Etudes et sources liées au cannabis et à la fibromyalgie
- Efficacité du cannabis sur la dépression chronique (2024)
- Effets autodéclarés du cannabis médical sur la gravité de la maladie, la dépression et l’anxiété chez les patients atteints de fibromyalgie (2023)
- Norml : La consommation de THC améliore les symptômes et réduit l’utilisation d’analgésiques (2023)
- L’évolution de la culture du cannabis médical face aux douleurs chroniques (2023)
- THC & CBD contre la fibromyalgie (2023)
- Une étude expérimentale randomisée sur les effets analgésiques du cannabis de qualité pharmaceutique chez des patients souffrant de douleur chronique et de fibromyalgie (2018)
- Association de la consommation d’herbe de cannabis avec des paramètres psychosociaux négatifs chez les patients atteints de fibromyalgie (2012)
- Déficit clinique en endocannabinoïdes (CECD) : ce concept peut-il expliquer les bienfaits thérapeutiques du cannabis dans la migraine, la fibromyalgie, le syndrome du côlon irritable et d’autres affections résistantes aux traitements ? (2008)
- Monothérapie à base de delta‐9-THC chez les patients atteints de fibromyalgie (2006)
Foie et reins (Hépatites A, B, C, Maladie de Wilson, Cirrhoses, Stéatose…)
Les recherches affirment que les cannabinoides et l’ECS (Système endocannabinoïde) auraient des effets positifs sur les affections chroniques des reins et du foie. Aussi, les personnes consommant du cannabis seraient moins atteints par les problèmes de foie. Comme la SHNA (stéatose). D’autre part, les personnes atteintes d’hépatites clament que le cannabis les aide à traiter les symptômes de leur maladie. Au vu des promesses et des conclusions atteintes aujourd’hui, les recherches continuent et doivent continuer.
Une étude récente, financée par les National Institutes of health (NIH), révèle une corrélation significative entre la consommation fréquente de cannabis, en particulier par inhalation. Et un risque accru d’attaque cardiaque (25%) et d’AVC (42%). Les données proviennent de 435 000 adultes américains, avec une augmentation du risque même pour une consommation moins fréquente. Environ 75% des participants ont déclaré fumer du cannabis. Les mécanismes exacts restent flous, mais la présence de toxines et de récepteurs endocannabinoïdes dans les tissus cardiovasculaires est évoquée. L’étude souligne l’importance de considérer le cannabis comme un facteur de risque sous-estimé de maladies cardiaques.
Etudes et sources liées au cannabis et aux reims/foie
- Fumer du cannabis associé à un risque accru de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral (2024)
- Le cannabis et le foie (2019)
- Le cannabidiol et les maladies du foie et des reins : les récepteurs cannabinoïdes régulent la fibrose (2017)
- Troubles cardiovasculaires, métaboliques, hépatiques, rénaux et inflammatoires (2014)
- Fumer de la marijuana n’accélère pas la progression de la maladie du foie dans la co-infection VIH-hépatite C (2013)
- Rôle des cannabinoïdes dans le développement de la stéatose hépatique (2010)
- Influence de la consommation de cannabis sur la gravité de l’hépatite C (2008)
- Rôle des cannabinoïdes dans les maladies chroniques du foie (2008)
Incontinence
L’incontinence peut résulter de maladies telles que Parkinson ou encore la sclérose. Mais elle peut aussi venir d’inflammations et de lésions de la moelle épinière. Ou même encore de faiblesses musculaires au niveau de la vessie. Les recherches montrent de plus en plus que les produits à base de cannabis permettent un meilleur contrôle de la vessie. Même si les recherches doivent être poursuivies, les cannabinoïdes sont déjà recommandés dans les traitements de l’incontinence.
Etudes et sources liées au cannabis et à l’incontinence
- Cannabis et incontinence (2019)
- Le cannabis peut-il aider la vessie hyperactive ? Peut-être. (2015)
- Voilà ce que fait la marijuana à votre vessie (2015)
- Rôle fonctionnel des récepteurs cannabinoïdes dans la vessie (2010)
- Les extraits à base de cannabis pour le dysfonctionnement de la vessie dans la sclérose en plaques avancée (2004)
Leucémie
Les études le confirment, plusieurs cannabinoïdes sont efficaces contre les cellules leucémiques. Ces études ont même démontré que le CBD et le THC pouvaient, séparément, tuer ces mêmes cellules. Leur efficacité est même fortement améliorée s’ils sont utilisés ensemble. L’utilisation d’une chimiothérapie et de cannabinoïdes ont donné d’encore meilleurs résultats. Mais ces résultats requièrent tout de même que les cannabinoïdes soient utilisés après la chimiothérapie.
Etudes et sources liées au cannabis et à la leucémie
- L’huile de CBD pour la leucémie : avantages, effets, utilisation (2021)
- Comment le cannabis peut être un traitement efficace face à la leucémie (2020)
- Le cannabidiol cible directement les mitochondries et perturbe l’homéostasie du calcium dans la leucémie lymphoblastique aiguë (2019)
- Les cannabinoïdes et la chimiothérapie en association tuent les cellules cancéreuses (2017)
- Fumer du cannabis chez les patients atteints de leucémie (2016)
- Traitement à l’extrait de cannabis de la leucémie lymphoblastique aiguë terminale avec mutation du chromosome Philadelphie (2013)
Neurodégénérescence, maladies neurodégénératives (Alzheimer, Ataxies, Lewy, Huntington, Charcot, Parkinson…)
Les recherches démontrent de plus en plus les qualités neuroprotectrices des cannabinoïdes. Ils peuvent avoir un rôle important dans la gestion et la modération des maladies neurodégénératives telles qu’Alzheimer, Parkinson et Huntington. Le CBD et le THC ont donc montré de belles promesses face à ces maladies. Comme pour beaucoup de troubles et maladies, les études et les recherches doivent continuer avant d’en savoir plus.
Les résultats d’une étude datant de Aout 2024 affirment que 30% des patients atteints de Parkinson utilisent quotidiennement le café et le cannabis.
Une étude récente a démontré que des microdoses de cannabis sur le long terme peuvent inverser le vieillissement du cerveau. Celle-ci a été réalisée sur des souris, mais c’est tout à fait prometteur. Peut être verrons-nous des traitements pour l’homme un jour !
Une autre aborde amplement le potentiel des phytocannabinoïdes contre les troubles neurologiques. Epilepsie, Parkinson, Alzheimer, Huntington, consommation de substances et d’alcool… L’étude prend chacune de ces maladies et détaille les effets de plusieurs cannabinoïdes sur chacune. Spoiler alerte, c’est positif !
Etudes et sources liées au cannabis et à la neudénérérécence
- Le potentiel des phytocannabinoïdes pour les troubles neurologiques (2024)
- Café et cannabis face à Parkinson (2024)
- Le cannabis prometteur face à la neurodégénérécence (2024)
- Cannabinoides rares et maladies neurodégénératives (2023)
- Enquête sur le cannabidiol pour le traitement de l’anxiété et de l’agitation dans la démence d’Alzheimer (2021)
- Potentiel et limites des cannabinoïdes dans le traitement de la maladie d’Alzheimer (2021)
- CBD et maladie de Parkinson (2017)
- Une étude suggère que le cannabis inverse le processus de vieillissement dans le cerveau (2017)
- Consommation de cannabis chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson et de la sclérose en plaques (2017)
- Le cannabis médical dans la maladie de Parkinson : l’expérience réelle des patients (2017)
- Sécurité et efficacité de l’huile de cannabis médical pour les symptômes comportementaux et psychologiques de la démence (2016)
- Cannabinoïdes : nouveaux médicaments pour le traitement de la maladie de Huntington (2012)
- Effets neuroprotecteurs des médicaments à base de phytocannabinoïdes dans des modèles expérimentaux de la maladie de Huntington (2011)
- La multiplicité d’action des cannabinoïdes : implications pour le traitement de la neurodégénérescence (2010)
Maladies bactériennes (Staphylocoque doré, paludisme/malaria…)
Selon certaines études, les propriétés antibactériennes de la plante de cannabis seraient efficaces face à des maladies comme la malaria et le staphylocoque doré (SARM).
Le chanvre et le cannabidiol présenteraient donc de nombreux agents antibactériens efficaces face à certaines bactéries pathogènes.
Etudes et sources liées au cannabis et aux maladies bactériennes
- Des chercheurs découvrent le potentiel antibiotique caché du cannabis (2020)
- Est-ce que le cannabis peut aider à traiter et prévenir de la malaria ? (2020)
- L’activité antimicrobienne des cannabinoïdes (2020)
- Le cannabis médical et le paludisme (2020)
- Ingestion de cannabis : risques, avantages et effets sur le paludisme (2018)
- Apprivoiser le THC : synergie potentielle du cannabis et effets d’entourage phytocannabinoïdes-terpénoïdes (2011)
- Les cannabinoïdes antibactériens du cannabis sativa (2008)
Maladies et problèmes de peau (Acné, prurit, dermatites, psoriasis…)
Le CBD, ou cannabidiol, peut être un traitement novateur pour la peau. Il a des effets anti-inflammatoires et antioxydants, ce qui le rend utile pour l’acné, la dermatite, le psoriasis et la peau vieillissante. Il agit en modulant les récepteurs du système endocannabinoïde de la peau, ce qui ouvre de nouvelles voies pour les traitements de la peau. Des essais cliniques prometteurs montrent son potentiel. Cependant, davantage de recherches sont nécessaires pour comprendre pleinement ses mécanismes d’action.
Une étude récente affirme que le CBD a un fort potentiel face aux effets des UV sur la peau. Des possibles crèmes solaires au CBD ?!
Une autre étude de Septembre 2024 démontre l’efficacité du cannabis, de l’huile, du THC et du CBD sur les plaies et les cicatrices. En résumé, le CBD et le THC, sous forme d’huile, ont un fort potentiel en action directe sur les plaies cutanées. Leurs différentes caractéristiques et leurs propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et antimicrobiennes leur permettent de contrôler le stress oxydatif. En contrôlant les espèces réactives à l’oxygène (ROS), on régule le stress oxydatif. En réduisant l’inflammation et les dommages cellulaires causés par des niveaux élevés de ROS, les cannabinoïdes créent un environnement propice à la régénération des tissus.
Etudes et sources liées au cannabis et aux maladies de peau
- Cicatrisation, plaies cutanées et cannabis (2024)
- UV, peau et CBD (2024)
- Acné et cannabis (2024)
- Mélanone et cannabis (2024)
- Le cannabidiol, une nouvelle thérapie pour les traitements de la peau (2023)
- Utilisation et effets des cannabinoïdes chez les patients atteints d’épidermolyse bulleuse (2021)
- Le rôle potentiel des cannabinoïdes en dermatologie (2020)
- Cannabinoïdes pour le traitement du prurit chronique (2020)
- Potentiel thérapeutique du cannabidiol (CBD) pour la santé et les troubles de la peau (2020)
- CBD et acné (2019)
- Un effet thérapeutique de la pommade enrichie en CBD dans les maladies inflammatoires de la peau et les cicatrices cutanées (2019)
- Le cannabidiol exerce des effets sébostatiques et anti-inflammatoires sur les sébocytes humains (2014)
- Le système endocannabinoïde de la peau en santé et en maladie : nouvelles perspectives et opportunités thérapeutiques (2009)
Maladies inflammatoires, maladies des articulations (Arthropathies, arthrose, arthrite, polyarthrite, inflammations)
Les propriétés anti-inflammatoires du cannabis et du CBD ont été démontrées à maintes reprises. Les études et les recherches continuent donc de faire avancer le sujet. Elles montrent que le cannabis est un allié de taille face aux problèmes tels que l’arthrose, l’arthrite et les inflammations.
Etudes et sources liées au cannabis et aux maladies inflammatoires
- Pouvez-vous utiliser de le cannabis médical pour soulager les douleurs arthritiques ? (2021)
- Le potentiel thérapeutique du cannabis dans la lutte contre le stress oxydatif et l’inflammation (2021)
- CBD pour la douleur arthritique : ce que vous devez savoir (2020)
- Propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires du cannabidiol (2020)
- Les cannabinoïdes dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde (2019)
- Étude sur l’arthrose de la douleur au genou à l’aide d’un comprimé sublingual de CBD et de THC (2019)
Maladies osseuses (Ostéoporose, Ostéosarcome…)
Les chercheurs en la matière sont clairs. Le cannabis et notamment le CBD ont d’excellentes propriétés vis à vis des maladies osseuses. Mais aussi des fractures ou de notre squelette de manière générale. Les cannabinoïdes ralentissent la perte osseuse et le développement des maladies telles que l’ostéoporose ou ostéosarcome.
Etudes et sources liées au cannabis et aux maladies osseuses
- Utilisation de cannabinoïdes dans les maladies musculo-squelettiques (2020)
- L’effet des cannabinoïdes sur la formation osseuse et la cicatrisation osseuse (2020)
- Le système endocannabinoïde dans l’os : de l’ostéoporose à l’ostéosarcome (2019)
- Rien à redire : le cannabis peut être utilisé pour traiter les fractures (2015)
- Le cannabidiol améliore la guérison des fractures et stimule l’activité de la lysyl hydroxylase dans les ostéoblastes (2015)
Métabolisme, nutrition et poids
On sait déjà que le système endocannabinoïde (ECS) régule l’homéostasie des hommes (et de plusieurs mammifères). Le cannabis et surtout les cannabinoïdes stimulent donc notre équilibre interne et notre métabolisme. Le CBD par exemple, pourrait stimuler la prise de poids comme nous en faire perdre. Les recherches doivent continuer avant de tirer des conclusions trop hâtives. Mais il est clair que le cannabis a plein d’atouts qui peuvent stimuler notre métabolisme.
Etudes et sources liées au cannabis et au métabolisme et au surpoids
- Les consommateurs de cannabis sont-ils moins susceptibles de prendre du poids ? Résultats d’une étude prospective nationale de 3 ans (2019)
- Comment le CBD affecte-t-il votre poids ? (2019)
- Rôle des cannabinoïdes dans l’obésité (2018)
- Syndrome métabolique chez les personnes atteintes d’une maladie psychotique : le cannabis est-il protecteur ? (2016)
- Associations entre le poids corporel et la consommation de substances chez les femmes afro-américaines à Baltimore (2016)
- La marijuana et le poids corporel (2014)
- Chimie, métabolisme et toxicologie du cannabis : implications cliniques (2012)
- Apport alimentaire et état nutritionnel des utilisateurs adultes de marijuana aux États-Unis (2001)
Neuroprotection, maux-de-têtes, migraines et céphalées
Les recherches doivent donc évidemment continuer mais le cannabis semble déjà avoir un bon potentiel face aux céphalées. Il existe déjà des résultats positifs mais ils ne sont pas encore suffisants pour tirer des conclusions.
Etudes et sources liées au cannabis et à la neuroprotection
- Nouveau traitement de la migraine ? Un essai examine l’efficacité du THC et du CBD (2021)
- Actions des cannabinoïdes sur les cellules souches neurales : implications pour la physiopathologie (2019)
- Le cannabis réduit de près de moitié les maux de tête et les migraines (2019)
- L’utilisation du cannabis pour les céphalées (2017)
- Effets de la marijuana médicale sur la fréquence des migraines dans une population adulte (2016)
- Examen complet de la marijuana médicinale, des cannabinoïdes et des implications thérapeutiques dans la médecine et les maux de tête : quel long et étrange voyage ça a été… (2015)
- Le système endocannabinoïde et les migraines (2010)
- Cannabis & Céphalées (2001)
Scléroses, dystonie, dyskinésie (Spasmes, spasticité, tics…)
Le Canada, le Danemark, l’Allemagne, la Nouvelle-Zélande, l’Espagne et le Royaume-Uni – ont approuvé la prescription d’extraits de cannabis végétal pour traiter les symptômes de Sclérose en Plaques.
Certaines recherches ont prouvé que les cannabinoïdes sont efficaces dans le traitement des troubles du mouvement tels que les spasmes, les tics, la dystonie. Et malgré que certains essais n’aient pas été concluants, les chercheurs ont suggéré que cela pouvait être lié aux quantités prescrites. Un différent dosage pouvait donc donner des résultats différents.
Etudes et sources liées au cannabis et aux scléroses, aux spasmes…
- Consommation de cannabis chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson et de la sclérose en plaques : une enquête en ligne (2017)
- Cannabis et sclérose en plaques : la voie à suivre (2017)
- Données de l’étude observationnelle THC:CBD : évolution de la spasticité résistante à la SEP et des symptômes associés (2016)
- Traitement efficace de la spasticité utilisant le dronabinol en soins palliatifs pédiatriques (2016)
- Le cannabis dans le traitement de la dystonie, des dyskinésies et des tics (2015)
- Le cannabidiol purifié, à lui seul, contrecarre l’apoptose neuronale dans la sclérose en plaques expérimentale (2015)
- Échelles d’évaluation pour la dystonie du musicien (2013)
Troubles du sommeil (Insomnie, paralysie, apnée…)
Les recherches actuelles sont insuffisantes et se contredisent parfois. Pourtant les consommateurs de cannabis sont très nombreux à l’utiliser pour les troubles du sommeil. Le THC comme le CBD ont tout deux des effets prometteurs. Le CBD serait efficace pour les troubles comme le sommeil paradoxal ou la somnolence. Et le THC pourrait réduire les cauchemars et améliorer la qualité de sommeil de personnes atteintes de douleurs chroniques. Les études continuent donc et nous aurons un jour plus de précisions sur le sujet.
Le CBN, autrement appelé le cannabinoïde du sommeil, est déjà fortement utilisé par les consommateurs. Mais une étude récente tend à prouver l’affirmation que oui, le CBN, c’est l’allié du dodo.
Etudes et sources liées au cannabis et aux troubles du sommeil
- Cannabinol et sommeil (2024)
- Utiliser le cannabis pour dormir (2023)
- Le CBD comme somnifère (2023)
- Ce qu’il faut savoir avant d’utiliser de l’huile de CBD pour l’apnée du sommeil (2022)
- Effets des cannabinoïdes sur le sommeil et leur potentiel thérapeutique pour les troubles du sommeil (2021)
- Consommation récente de cannabis et durée du sommeil nocturne chez l’adulte : une analyse de population de la NHANES de 2005 à 2018 (2021)
- La marijuana peut aggraver le sommeil, en particulier pour les utilisateurs réguliers, selon une étude (2021)
- Utiliser la marijuana comme somnifère (2021)
- Traiter les symptômes de l’insomnie avec du cannabis médicinal : un essai croisé randomisé de l’efficacité d’un médicament cannabinoïde par rapport à un placebo (2021)
- Effet du cannabidiol sur l’activité épileptiforme intercritique et l’architecture du sommeil chez les enfants atteints d’épilepsie réfractaire (2021)
- Raisons de la consommation de cannabidiol : une étude transversale d’utilisateurs de CBD, axée sur le stress, l’anxiété et les problèmes de sommeil auto-perçus (2021)
- Consommation de cannabis et sommeil : attentes, résultats et rôle de l’âge (2020)
- Les effets des cannabinoïdes sur le sommeil (2014)
- Le cannabis montre un potentiel dans le traitement de l’apnée du sommeil (2002)
Sexualité, plaisir et orgasmes
Des études avaient déjà trouvé que le cannabis améliorait la fonction sexuelle. Mais selon le Centre de recherche psychédélique de l’Imperial College de Londres, l’utilisation de certains psychédéliques est également associée à une sexualité améliorée. Plus précisemment une amélioration jusqu’à 6 mois après une expérience psychédélique. Celle-ci va augmenter le plaisir mais aussi l’attirance générale envers les autres, la satisfaction, l’excitation, la communicaiton, l’image corporelle…
Les résultats suggèrent une amélioration significative de la fonction sexuelle jusqu’à six mois après une expérience psychédélique, avec une augmentation du plaisir sexuel, de l’excitation, de la satisfaction, de l’attirance envers les partenaires, de l’image corporelle et de la communication. Cependant, l’étude souligne la nécessité de recherches plus approfondies pour comprendre pleinement ces effets et pour envisager une application clinique.
Etudes et sources liées au cannabis et à la sexualité
- Orgasme féminin et cannabis (2024)
- Hormones et troubles de la libido (2024)
- Le cannabis efficace face aux dysfonctionnements de l’orgasme féminin (2024)
- Le cannabis comble les inégalités d’orgasmes entre les hommes et les femmes (2023)
- Marijuana et fonction sexuelle (2020)
Stress post-traumatique (TSPT/PTSD)
De nombreux patients atteints de PTSD clament que le cannabis est efficace face à leurs troubles. Panique, cauchemars, paranoïa, détachement social, nombreux sont les effets néfastes de ce genre de maladie. Les vertus thérapeutiques du cannabis sont vantés par les patients et les personnes atteintes. Mais les études et les chercheurs sont encore douteux sur le sujet. En effet, le THC surdosé pourrait avoir des effets contraires. Tandis que le CBD lui serait un choix plus « safe ». Les chercheurs continuent donc leur travail et nous aurons, un beau jour, plus de précisions sur le sujet.
Une étude récente démontre que le CBD aurait des effets positifs face aux syndromes de PTSD en ciblant directement l’inflammation du cerveau.
Etudes et sources liées au cannabis et au stress post-traumatique
- PTSD, cerveau et CBD (2024)
- Une étude fédérale révèle que le cannabis est bénéfique pour le traitement des PTSD (2021)
- Le cannabidiol et le circuit du corticotrope dans l’état de stress post-traumatique (2021)
- Une nouvelle recherche révèle pourquoi le cannabis aide les personnes souffrant de PTSD (2020)
- Effets à court et à long terme du cannabis sur les symptômes du trouble de stress post-traumatique (2020)
- Cannabis : un potentiel efficace contre les PTSD ou foutaises ? (2019)
- Le cannabis médical et les troubles de stress post-traumatique (2017)
Syndrome de Tourette
Tout comme les spasmes et les tics, le cannabis semble être une solution efficace face aux troubles comme le syndrome de Tourette. Bien que la plupart des utilisateurs voient l’intensité de leurs tics et leurs crises diminuer, les études et les recherches continuent mais sont d’ores et déjà concluantes.
Etudes et sources liées au cannabis et au syndrome de la Tourette
- Sécurité et efficacité du cannabis dans le syndrome de Gilles de la Tourette (2021)
- Les risques et les avantages de la marijuana pour traiter le syndrome de Gilles de la Tourette (2020)
- Le cannabis médicinal peut-il traiter les tics du syndrome de Gilles de la Tourette ? (2019)
- Preuves préliminaires sur l’efficacité et la tolérance du cannabis chez les adultes atteints du syndrome de Gilles de la Tourette (2017)
- Traitement du syndrome de Gilles de la Tourette avec des cannabinoïdes (2013)
Troubles cardio-vasculaires (Maladies cardiaques, hypertension, pression sanguine…)
Une nouvelle étude dans l’American Journal of Cardiology suggère que l’utilisation régulière du cannabis par les adultes d’âge moyen ne semble pas augmenter le risque de crise cardiaque. Cependant, cela ne signifie pas que le cannabis est nécessairement bénéfique pour le cœur. Les chercheurs ont suivi près de 10 000 adultes pendant 9 ans et ont constaté que ceux qui utilisaient régulièrement du cannabis n’avaient pas un risque accru de crise cardiaque, bien que leur profil démographique diffère de ceux qui n’utilisent pas de cannabis.
Le cœur, les artères, la tension… Ils sont directement liés à une bonne santé ou une mauvaise. Les maladies cardiaques ne sont pas à prendre à la légère et les traitements non plus. Bien que certains chercheurs en clament les non-bénéfices, il est encore trop tôt pour tirer des conclusions hâtives sur le sujet. Les recherches doivent donc continuer et les patients atteints doivent faire très attention à l’automédication avec le cannabis.
Etudes et sources liées au cannabis et troubles cardio-vasculaires
- Les troubles cardiovasculaires et le cannabis chez les adultes (2024)
- Cannabis et tension artérielle selon les comorbidités et le statut socio-économique (2023)
- Associations entre la consommation mensuelle de cannabis et l’infarctus du myocarde chez les adultes d’âge moyen (2023)
- Une nouvelle étude révèle que la consommation de cannabis chez les adultes de 18 à 44 ans pourrait entraîner un risque plus élevé de crise cardiaque que les non-utilisateurs (2021)
- Consommation de cannabis et risque de maladies cardiovasculaires (2021)
- Consommation récente de cannabis et infarctus du myocarde chez les jeunes adultes : une étude transversale (2021)
- Les risques cardiovasculaires du cannabis (2021)
- L’impact de la marijuana sur le système cardiovasculaire : un examen des événements cardiovasculaires les plus courants associés à l’utilisation de la marijuana (2020)
- Le cannabis médical et la santé cardiovasculaire : déclaration de l’American Heart Association (2020)
- Cannabis et santé cardiaque : ce que vous devez savoir (2019)
- Les effets cardiovasculaires de la marijuana : les effets indésirables potentiels valent-ils le coup ? (2019)
Troubles gastro-intestinaux (TGI, Syndrome du colon irritable, Maladie de Crohn, Rectocolite hémorragique, Ulcères…)
Pour certains patients et certaines maladies le cannabis aide, mais pour d’autres non. Beaucoup d’études soutiennent les bénéfices du cannabis face aux troubles digestifs. Mais les essais cliniques doivent continuer et apporter plus de certitudes sur le sujet. Les conclusions des études sont à prendre à la légère. Donc Il vaut mieux se renseigner auprès du corps médical avant de prendre du cannabis comme traitement.
Etudes et sources liées au cannabis et aux troubles gastro-intestinaux
Le cannabis médical efficace face à la maladie de Crohn (2024)
Le cannabis offre un soulagement immédiat des symptômes de nausée, mais l’utilisation est importante (2021)
CBD et SCI : est-ce que ça marche ? (2021)
Le cannabis peut-il aider votre intestin ? (2021)
Rôle du cannabis dans les troubles digestifs (2017)
Effets inhibiteurs de l’acide gastrique et protecteurs gastriques du cannabis et des cannabinoïdes (2016)
Syndrome d’hyperémèse cannabinoïde : un effet paradoxal du cannabis (2015)
Gastroparésie induite par les cannabinoïdes (2011)
Les bénéfices du cannabis sur la maladie de Crohn (2005)
VIH/SIDA
La plupart des patients atteints de déficience immunitaire déclarent une nette amélioration de leurs symptômes après avoir consommé du cannabis. Bien qu’elles doivent continuer et se préciser, les recherches sont également prometteuses sur le sujet.
Etudes et sources liées au cannabis et au sida
- Cannabis et inflammation dans le VIH : un examen des études humaines et animales (2021)
- La consommation de cannabis n’est pas associée à des troubles de l’équilibre accrus chez les personnes infectées par le VIH (2021)
- La marijuana aide-t-elle ou fait-elle du mal avec le VIH ? (2020)
- Cannabinoïdes oraux chez les personnes vivant avec le VIH sous traitement antirétroviral efficace : protocole d’étude pour un essai pilote randomisé visant à évaluer l’innocuité, la tolérance et l’effet sur l’activation immunitaire (2019)
- Cannabis quotidien et réduction du risque de stéatose chez les patients co-infectés par le virus de l’immunodéficience humaine et le virus de l’hépatite (2017)
- Consommation de cannabis et réduction du risque de résistance à l’insuline chez les patients infectés par le VIH-VHC : une analyse longitudinale (2015)
- Fumer de la marijuana n’accélère pas la progression de la maladie du foie dans la co-infection VIH-hépatite C (2013)
- Une étude pilote des effets du cannabis sur les hormones de l’appétit chez les hommes adultes infectés par le VIH (2011)
- L’administration de cannabinoïdes atténue la progression du virus de l’immunodéficience simienne (2010)
- Le cannabis dans la neuropathie sensorielle douloureuse associée au VIH (2007)
- Utilisation du cannabis dans le VIH pour la douleur et d’autres symptômes médicaux (2005)
Et ma consommation de CBD dans tout ça ?
En ce qui concerne le CBD, une étude sur la dose quotidienne récommandée a été réalisée et publiée par One Hemp (lien recherche).
L’objectif de ONE HEMP est de voir des normes réglementaires mises en place par le Congrès et la FDA, traitant les produits CBD comme des compléments alimentaires, et de servir de ressource scientifique pour les décideurs politiques afin d’assurer la sécurité et la cohérence des consommateurs. Parmi les organisations membres de ONE HEMP se trouve Charlotte’s Web, une entreprise de produits de bien-être à base d’extrait de chanvre.
Selon l’étude, une limite de consommation quotidienne recommandée de 70 mg/jour a été établie pour les adultes en bonne santé et jusqu’à 160 mg/jour pour les adultes en bonne santé, à l’exception des personnes essayant de concevoir, actuellement enceintes ou allaitantes.
Il est important de noter que les « adultes en bonne santé » dans cette étude étaient définis comme ceux sans problèmes médicaux ni médicaments. Il est essentiel de tenir compte de ces résultats, car les cannabinoïdes tels que le cannabidiol peuvent interagir avec certains médicaments, affectant leur efficacité.
Cette étude aidera à informer les législateurs et les régulateurs dans la détermination des exigences de fabrication et d’étiquetage pour les produits contenant du CBD. Elle est également en accord avec les recommandations de ONE HEMP pour un étiquetage précis des produits et, finalement, pour tenir les entreprises de CBD responsables de la fabrication et de la vente de produits de qualité et sûrs.
Pour aller plus loin
- Projet CBD (2023)
- CBD : Usage et efficacité (2021)
- France : Utilisateurs de cannabidiol (2021)
- CBD : Posologie, efficacité chez l’homme (2020)
- Rapport Suisse sur le CBD (2019)
Le futur
Reclassification du cannabis
La DEA impose actuellement des restrictions sévères à la recherche sur le cannabis en raison de sa classification en Annexe I. Pour rappel, cette classification place le cannabis aux côtés de substances telles que l’héroïne, le LSD et l’ecstasy, définies comme n’ayant aucun usage médical accepté et présentant un fort potentiel d’abus…
Cette classification en Annexe I a fortement entravé la recherche sur les avantages et les inconvénients du cannabis et de la marijuana médicale. Ils estiment que le cannabis serait plus justement classé en Annexe III, où se trouvent des substances présentant un potentiel de dépendance modéré à faible, à l’instar du Tylenol avec la codéine.
Plusieurs experts, dont la secrétaire adjointe à la santé au ministère américain de la Santé et des Services sociaux, soutiennent cette idée et recommandent la reclassification du cannabis en Annexe III après un examen scientifique.
Cette reclassification ouvrirait la porte à davantage de recherches, réduisant ainsi la stigmatisation qui entoure l’étude du cannabis et fournissant aux médecins un outil supplémentaire pour gérer la douleur. De plus, cela permettrait aux patients de se sentir moins stigmatisés lorsqu’ils utilisent la marijuana médicale. Cela encouragerait les médecins à considérer le cannabis comme une option de traitement. Ça simplifierait également les déplacements entre les États pour les patients ayant des prescriptions.
FDA
La FDA possède une expérience de 50 ans dans la recherche sur le cannabis. Cela soutient le développement de médicaments à base de cannabis. Elle a reçu plus de 800 demandes liées à la recherche clinique du cannabis et de ses dérivés.
Ces dernières années, l’intérêt pour les options médicales à base de cannabis a doublé, conduisant à plus de demandes de recherche. La FDA examine plus de 150 demandes liées aux produits à base de cannabis, y compris des produits synthétiques. Et bien que la FDA n’ait pas encore approuvé de médicament à base de cannabis, la recherche a permis l’approbation d’un composé, le cannabidiol (CBD), pour traiter l’épilepsie en 2018. La recherche se concentre sur les médicaments contre la toxicomanie, la douleur, la neurologie, l’immunologie, l’inflammation et la psychiatrie.
La variété des voies d’administration et des types de produits dans les essais cliniques s’est élargie au fil des ans, passant de l’inhalation à une variété de produits oraux, comestibles et d’autres formes. La FDA a publié des directives pour soutenir la recherche sur les produits à base de cannabis et prévoit une augmentation continue des demandes liées aux produits à base de cannabis, en raison de l’évolution de la réglementation au niveau des États.
La FDA s’engage à promouvoir la recherche scientifique sur les utilisations thérapeutiques des produits à base de cannabis, en travaillant avec les entreprises pour garantir des médicaments de qualité, efficaces et sûrs via son processus d’approbation de médicaments.
DEA
La Drug Enforcement Administration (DEA) plaide pour une augmentation significative des quotas de production de certains composés de marijuana et de psychédéliques tels que la psilocybine et l’ibogaïne pour 2023.
L’objectif est de stimuler la recherche et les essais cliniques. Les ajustements proposés incluent presque le doublement de la production de psilocybine, de psilocine et de delta-9 THC par rapport aux niveaux initiaux. De plus, les quotas proposés reflètent l’intérêt continu pour la recherche psychédélique.
La DEA préconise donc également une augmentation de la fabrication de delta-9 THC. Ces augmentations sont soumises à une période de commentaires publics de 30 jours et surviennent alors que les psychédéliques tels que la psilocybine et la MDMA sont potentiellement en passe d’être approuvés pour le traitement de graves problèmes de santé mentale. Cette démarche soutient la recherche sur les substances contrôlées de l’Annexe I, reflétant l’engagement de l’agence envers la recherche sur ces substances.
La FDA et la DEA soutiennent tout deux le développement et les avancées des recherches et des marchés en ce qui concerne le cannabis et même les psychédéliques.