NOTRE RECOMMANDATION DU MOMENT

Cannabis et médecine

Rapports, études, recherches

 

02/08/2024 : Ajout d’une étude sur les effets du CBD face aux effets du soleil sur la peau
Ajout d’une étude sur l’autisme et le CBD
Ajout d’une étude sur les PTSDs et le CBD
21/08/2024 : Ajout d’une étude sur l’utilisation du café et du cannabis face à Parkinson
13/09/2024 : Ajout d’une recherche qui a développé une sonde révolutionnaire pour étudier les cannabinoïdes dans le cerveau
Ajout d’études sur les rapports entre le covid et le cannabis
Ajout d’une étude sur la modification de l’ADN dans la consommation cumulative de cannabis et de tabac
Ajout d’une étude qui démontre (chez les souris), que le cannabis rajeunit le cerveau
18/09/2024 : Ajout d’une étude sur l’efficacité du cannabis médical face à la maladie de Crohn
13/10/2024 : Ajout d’une étude sur le cannabis et le cancer
16/10/2024 : Ajout d’une étude sur le cannabis et la cicatrisation de la peau et des plaies
16/11/2024 : Ajout d’une étude sur le cannabinoïde du sommeil,  le CBN

 

Pour comprendre l’effet du cannabis sur le cerveau et le corps, il est essentiel de connaître le système endocannabinoïde, un système présent dans chaque animal et qui existe depuis des millions d’années. Le THC, principal composé psychoactif du cannabis, se lie aux récepteurs CB1 dans le cerveau et active ainsi une série de processus. Cela induit la libération de dopamine, responsable du plaisir et de la récompense, et calme les réponses au stress et à l’anxiété.

Ce système endocannabinoïde joue un rôle dans de nombreux processus corporels, tels que le sommeil, la mémoire, l’appétit, la douleur et l’inflammation. Les chercheurs étudient également l’influence du cannabis sur la créativité, la mémoire, et l’effet du CBD sur la réduction des effets du THC.

 

FLASH INFO SEPTEMBRE 2024
Une étude (lien) affirme que le CBD augmente les effets du THC quand consommé oralement !

 

Pour beaucoup de maladies et de troubles, la question du cannabis revient très souvent. Il est avéré aujourd’hui que beaucoup peuvent être régulées et atténuées par le cannabis thérapeutique. La conclusion que les cannabinoïdes seraient efficaces face à nos maux et problèmes de santé revient de plus en plus.

 

Une nouvelle étude, menée par Zentrela avec le soutien de la marque de cannabis PAX, montre que les produits à base de plantes entières de cannabis produisent des effets plus forts et plus durables que les produits presque exclusivement composés de THC. Cette étude confirme l’effet d’entourage, selon lequel les composés du cannabis fonctionnent mieux ensemble. Les chercheurs ont comparé les effets de deux produits de cannabis inhalables, montrant que les produits à spectre complet produisent une expérience psychoactive plus rapide et plus puissante que les distillats, malgré des niveaux de THC similaires. Cette recherche encourage à approfondir la compréhension de ces nuances pour les consommateurs.

 

Introduction

 

Même les groupes médicaux et pharmaceutiques s’accordent aujourd’hui pour reconnaître le potentiel thérapeutique du cannabis face aux médicaments classiques.

Alors que le cannabis offre des perspectives prometteuses pour des maladies telles que la sclérose en plaques, la maladie de Crohn, et l’épilepsie, il reste encore beaucoup à apprendre. Les recherches sur ses effets à long terme, en particulier chez les jeunes et les adolescents, sont cruciales pour comprendre les risques potentiels, notamment sur la mémoire et les troubles psychotiques.

Le manque de recherches, en raison des restrictions gouvernementales, entrave notre compréhension complète des bénéfices et des risques du cannabis. Le potentiel médical du cannabis, notamment en tant que traitement pour la douleur chronique, l’addiction aux opiacés et le trouble de stress post-traumatique, nécessite des études cliniques approfondies pour mieux guider son utilisation.

 

Les scientifiques ont publié plus de 30 000 articles sur le cannabis au cours de la dernière décennie. Source : Norml (lien)

 

Savoir et éducation

 

Si vous n’êtes pas trop au courant de ces sujets et que vous souhaitez en savoir plus avant de continuer la lecture, je vous conseille de lire certains de nos dossiers qui pourront vous être utiles. Plus qu’utile, c’est crucial !

 

Nourris ta tête (ton esprit) !

 

Liste A-Z des maux/maladies/usages médicaux du cannabis

 

La compréhension du système endocannabinoïde est essentielle pour maximiser les avantages et minimiser les risques. Alors que de plus en plus de pays légalisent ou réglementent l’usage du cannabis, l’importance de la recherche objective et approfondie sur cette plante est plus grande que jamais.

D’ailleurs, en Juillet 2024 et pendant 3 ans, deux professeurs d’universités, respectivement d’ingénieurerie et de science, ont collaboré pour tenter de changer la face de la recherche sur les cannabinoïdes et leurs effets sur le cerveau, la mémoire… Dans leur recherche, ils ont développé une sonde « low-cost » pour la neurophysiologie, qui rend plus simple l’étude des interactions pharmacologiques-électrophysiologiques dans le cerveau. Cette avancée considérable nous aide et nous éclaire sur les rôles des récepteurs cannabinoïdes CB1. (lien)

Ci-dessous vous trouverez (par ordre alphabétique) les catégories, troubles et maladies sur lesquelles des études ou des recherches ont été menées. A chaque paragraphe nous dirons quelques mots sur le sujet et nous vous donnerons les liens de certaines de ces études, recherches et rapports.

Bonne lecture !

 

Uniquement pour vous répondre. N'est ni utilisé à des fins commerciales, ni publié publiquement.

 

ADN

 

Une étude récente a observé et constaté la méthylation de l’ADN chez les adultes consommateurs de cannabis. Ils ont trouvé 201 marqueurs de méthylation liés à l’usage de marijuana, avec 8 répliqués à partir d’études antérieures, ainsi que 638 cis-meQTLs et 198 régions différentielles de méthylation (DMR). Le marqueur AHRR est lié à l’usage de tabac et de cannabis. C’est un biomarqueur potentiel de l’exposition à la fumée. Des différences sont constatés en fonction de l’individu, ses origines ethniques, sa consommation de tabac, les fumée face auxquelles l’individu est confronté toute sa vie…etc

D’autres gènes, comme les RNF39 et TRIOBP, sont ceux des fonctions immunitaires et cognitives, eux montrent un lien avec les troubles psychiatriques.

Le cannabis influence les cellules, leur prolifération, la signalisation hormonale… L’étude reste néanmoins limitée et la recherche doit continuer et avancer.

 

Agoraphobie

 

 

Les foules, les espaces remplis de gens, et « le monde » vous agresse ? Vous en faites des malaises ? Le cannabis peut aider, effectivement. En vous régulant, en oeuvrant à votre oméostasie, à votre calme et votre bien-être, supporter les foules peut devenir plus facile. Une étude récente fournit de nouvelles informations sur les impacts du cannabis commercialisé licitement avec différents ratios de THC par rapport au CBD chez les individus présentant des symptômes d’anxiété. Les résultats suggèrent que le THC n’augmentait pas l’anxiété et que les formes de cannabis à dominante CBD étaient associées à une réduction aiguë de la tension, ce qui pourrait se traduire par une réduction à long terme des symptômes d’anxiété.

 

Etudes et sources liées au cannabis et à l’agoraphobie

 

 

Animaux

 

Cannabis : Rapports et études
Animaux CBD

 

On estime que les animaux tels que les chiens, les chats, les chevaux ont un système endocannabinoïde similaire à celui des hommes.
Le THC étant dangereux, ce que l’on dit ici n’est pas applicable au cannabinoïde psychotrope. Si vous donnez un produit issu du chanvre à votre animal, il faut s’assurer qu’il ne contient aucune trace de THC. On peut par contre donner aux animaux du CBD. Il faut privilégier le chanvre contrôlé en laboratoire.

Chez les animaux comme chez l’homme, l’homéostasie, c’est l’équilibre interne. Le cannabidiol veille à cet équilibre. Il permet d’être stable et régulé. L’homéostasie aide le rythme cardiaque, la respiration, mais aussi la circulation du sang, l’humeur, etc.
Il est donc possible de donner du CBD à des animaux. C’est une pratique de plus en plus populaire dans le monde. Certains pays comme les États-Unis, l’Angleterre ou la Suisse ont déjà des produits approuvés par les vétérinaires. Au Portugal, beaucoup de vétérinaires nous ont confiés en utiliser en post bloc et depuis longtemps avec des résultats sans pareil.

 

Etudes et sources liées au cannabis et aux animaux

Voir notre article complet CBD & Animaux

 

Anxiété

 

Cannabis : Rapports et études
Anxiété CBD

 

Ce n’est plus un secret, le cannabis est en général efficace contre les troubles de l’anxiété. Le THC s’est déjà montré efficace à petites doses, mais des doses plus fortes peuvent accroître celle-ci ou même la déclencher.
Cependant, ce n’est clairement pas le cas pour le CBD. Le cannabidiol se montre plus stable en termes de sécurité et d’efficacité. C’est un cannabinoïde qui agit comme un parfait anxiolytique.

Les études se multiplient au fil du temps. D’ailleurs, les résultats d’une étude suggèrent que le THC n’augmentait pas l’anxiété et que les formes de cannabis à dominante CBD étaient associées à une réduction aiguë de la tension, ce qui pourrait se traduire par une réduction à long terme des symptômes d’anxiété. Une autre étude récente montre que la prise de CBD orale est sans risque et efficace face à l’anxiété.

Dans cette étude datant de Juillet 2024, les chercheurs ont trouvé que le cannabigerol (CBG) est efficace face au stress et à l’anxiété. Il est même bon pour la mémoire verbale !

 

Etudes et sources liées au cannabis et à l’anxiété

 

Appétit 

 

Photo de Nico Smit sur Unsplash – Munchies

 

La fonsdale, les « munchies », le fait d’avoir des fringales de l’infini après avoir fumé… Ça y est, des chercheurs se sont penchés sur la question et les premiers résultats sont tombés !

Des scientifiques de l’Université de l’État de Washington ont mené une étude financée par le gouvernement fédéral pour comprendre pourquoi la marijuana provoque des faims. Pour la première fois, ils ont identifié le processus dans le cerveau qui stimule l’appétit après la consommation de cannabis.

L’étude, publiée dans Scientific Reports, révèle que le cannabis active un groupe spécifique de neurones dans l’hypothalamus. En utilisant une technologie d’image, les chercheurs ont montré que la fumée et la vapeur de marijuana se lie aux récepteurs cannabinoïdes-1, activant ainsi ces neurones.

 

Etudes et sources liées au cannabis et à l’appétit

 

Autisme

 

Autisme – Photo de Annie Spratt sur Unsplash

 

Les résultats des études montrent que la majorité des patients ont montré une amélioration dans divers symptômes liés à l’autisme, tels que les troubles de comportement, les interactions sociales, les crises et la qualité de vie. Les effets secondaires étaient principalement légers. De plus, l’étude suggère des directives pour ajuster les doses de CBD en fonction de la réponse individuelle du patient.

Les dernières études ont révélé que l’utilisation de produits à base de CBD pourrait avoir des effets positifs sur les symptômes de l’autisme, mais des études supplémentaires avec des échantillons plus importants sont nécessaires pour confirmer ces résultats. De plus, l’étude souligne l’importance de surveiller et d’ajuster les doses de CBD en fonction de la réponse du patient.

UPDATE : une étude récente affirme que le CBD mitigerait les syndromes de l’autisme chez les enfants et les adolescents

 

Etudes et sources liées au cannabis à l’autisme

 

Cancers et tumeurs

 

Cannabis : Rapports et études
Cancers

 

C’est aujourd’hui reconnu par les experts et les scientifiques. Le cannabis et les cannabinoïdes ont une action anticancers (et tumeurs) prononcée. Même si les preuves nous manquent et que les recherches continuent, de nombreux cas ont montré que le cannabis pouvait avoir des résultats remarquables face aux cancers.

Une étude récente menée auprès de patients atteints de neuf types de cancer différents traités au Memorial Sloan Kettering Cancer Center entre mars et août 2021 a révélé que 31% d’entre eux utilisaient du cannabis après le diagnostic. Les raisons principales de cette utilisation étaient des problèmes de sommeil (48%), du stress, de l’anxiété ou de la dépression (46%), et des douleurs (42%). Seulement 25% de ces patients ont discuté de leur utilisation de cannabis avec leurs professionnels de santé. Les chercheurs recommandent de mener davantage de recherches pour mieux comprendre les avantages et les inconvénients de l’utilisation du cannabis dans le traitement du cancer.

 

 

Etudes et sources liées au cannabis et au cancer

 

Covid-19

 

Covid-19

 

Une étude de 2022, publiée dans Science Advances, montre que le CBD, dérivé du cannabis, inhibe l’infection par le SRAS-CoV-2 dans les cellules humaines et chez les souris. Le CBD, de qualité pharmaceutique, aurait un impact négatif significatif sur la réplication du SRAS-CoV-2.

L’étude a utilisé des cellules pulmonaires humaines et a exposé le virus au CBD. Bien que le CBD n’ait pas empêché le virus de pénétrer les cellules, il a entravé sa capacité à se reproduire dans les cellules. Cet effet a également été observé chez différents types de cellules et pour différentes souches du virus.

Chez les souris, un prétraitement au CBD a supprimé l’infection dans les poumons et les voies nasales. Il est important de noter que du CBD de haute qualité a été utilisé dans cette étude.

Une autre étude de 2023, affirme que les consommateurs de cannabis qui ont eu le COVID-19 montrent des taux plus faibles d’intubation, de détresse respiratoire et de décès. Les chercheurs ont analysé les dossiers de plus de 322 000 patients et ont constaté que les consommateurs de marijuana affichaient de meilleurs résultats.

Encore une autre, confirme que les cannabinoïdes ont un fort potentiel face aux symptômes du covid et des covids longs. Attention, cela dit, la consommation de cannabis avec tabac et via combustion ont été démontrées dangereuses voir mortelles via une autre étude de 2024.

 

Etudes et sources liées au cannabis et au COVID

 

Diabète

 

Cannabis : Rapports et études
Diabete

 

Selon The Diabetes Council, ce sont les capacités anti-inflammatoires des cannabinoïdes qui pourraient avoir des effets positifs sur les diabètes. De type 1 et 2, mais aussi sur le prédiabète. Les chercheurs laissent à penser que le cannabis pourrait aider la glycémie à être stabilisée. Mais aussi à prévenir l’inflammation des nerfs et à abaisser la tension artérielle au fil du temps. Il pourrait aussi maintenir les vaisseaux sanguins ouverts et améliorer la circulation. La recherche a également montré que les cannabinoïdes peuvent être plus efficaces que les médicaments antidiabétiques existants.

Une étude récente, menée jusqu’en juillet 2022, a examiné la relation entre la consommation de cannabis et le diabète de type 2. Après avoir analysé sept études, incluant 11 enquêtes et 4 cohortes, les résultats indiquent que les personnes exposées au cannabis avaient 0,48 fois moins de risques (IC à 95 % : 0,39 à 0,59) de développer le diabète de type 2 que celles qui n’étaient pas exposées au cannabis. Cela suggère un effet protecteur de la consommation de cannabis contre le développement du diabète de type 2, mais des recherches supplémentaires sont nécessaires en raison de la diversité des études menées jusqu’à présent.

 

Etudes et sources liées au cannabis et au diabète

 

Douleurs, douleurs neuropathiques et douleurs chroniques

 

Cannabis : Rapports et études
Douleurs, douleurs neuropathiques et douleurs chroniques

 

Aujourd’hui, les effets bénéfiques des cannabinoïdes ont été prouvés dans des études cliniques pour plusieurs maladies. Les recherches et les études sur le sujet démontrent sans équivoque que le cannabis (THC comme CBD) réduit les douleurs. Il améliore aussi l’humeur et aide à dormir. Avec le temps, les futures recherches feront davantage lumière sur les risques et les avantages de ceux-ci. Si le sujet doit avancer, il est aussi nécessaire que les réglementations, les aspects éthiques, juridiques et médicaux évoluent.

 

Etudes et sources liées au cannabis et aux douleurs neuropathiques / chroniques

 

Drogues, médicaments et addictions

 

Cannabis : Rapports et études
Drogues, médicaments et addictions

 

Une étude du 8 Juin 2024 présente une baisse de la consommation des opioïdes sur prescription dans les zones et quartiers où est présent un dispensaire de cannabis.

D’après une étude de 2023 menée par Shantell M. Kirkendoll de la Duke University School of Medicine, il a été découvert que la douleur chronique est souvent associée à la consommation de tabac et de cannabis.

L’analyse de 32 014 adultes a révélé que ceux souffrant de douleur modérée à intense étaient plus enclins à consommer du tabac et du cannabis. Cependant, ceux souffrant de douleurs étaient plus susceptibles de déclarer consommer à la fois du tabac et du cannabis.

Cette co-consommation peut aggraver la douleur, accroître le risque de dépendance et poser des problèmes de santé supplémentaires, soulevant la question de savoir si la douleur entraîne une consommation accrue de substances ou si la consommation de ces substances exacerbe la douleur.

Une étude récente affirme que la consommation et le besoin de produits stimulants sont réduits chez les personnes qui consomment du cannabis.

 

Post-légalisation

 

La vague de légalisations et de dépénalisations touche de nombreux pays. Une étude récente (et d’autres), ont déjà démontré que la consommation n’augmentait pas chez les jeunes, mais plutôt chez les plus âgés. Au final, chez les personnes qui en ont le plus besoin. Protéger les jeunes d’une consommation trop précoce, n’est-ce pas ce que l’on souhaite depuis le début ?

 

Et le CBD ?

 

Le cannabidiol a un potentiel thérapeutique dans le traitement des troubles neurologiques et psychiatriques. Il a été aussi exploré pour son potentiel dans le traitement de la toxicomanie. Les recherches effectuées jusqu’à maintenant indiquent qu’il préviendrait la rechute de plusieurs substances addictives telles que l’alcool et la cocaïne.

Une étude de Juillet 2024 affirme d’ailleurs que le CBD serait très efficace comme traitement de l’addiction à la cocaïne.

 

Etudes et sources liées au CBD

 

Emotions, humeur et motivation

 

Vous connaissez le syndrome de la démotivation ? Ou en anglais « Amotivational Syndrome ? »

 

Amotivational syndrome selon Wikipedia

 

C’est désormais démontré par une étude. La consommation prolongée de cannabis dans le temps ne signifie pas forcément une démotivation chronique. De nombreuses personnes consommant du cannabis quotidiennement mènent une vie très active sans procrastination ni démotivation.

Contrairement au stéréotype du fainéant défoncé, apathique et démotivé, nous avons trouvé peu de preuves d’un lien entre le fait de planer et le manque de motivation chez les consommateurs de cannabis. … Lorsque les consommateurs fréquents de cannabis se défoncent, en d’autres termes, ils ne sont pas plus apathiques, ni moins motivés de manière extrinsèque ou intrinsèque à poursuivre leurs objectifs. … Nous n’avons pas non plus trouvé d’effets émotionnels le lendemain.

 

Etudes et sources liées au cannabis et à l’humeur et aux émotions

 

Endométriose

 

Cannabis : Rapports et études
Endométriose

 

Le cannabis semble être efficace pour les douleurs pelviennes. Mais aussi les problèmes gastro-intestinaux et l’humeur. Avec une efficacité différente selon la méthode d’ingestion. Il semble être aussi prometteur face à l’endométriose. Les femmes qui ont utilisé du cannabis pour la gestion de leur endométriose ont déclaré qu’il était efficace contre la douleur. Mais aussi face à d’autres symptômes associés tels qu’une mauvaise santé mentale, le sommeil, les troubles gastro-intestinaux et les nausées. Les données récoltées jusqu’à maintenant mettent en évidence l’intérêt des essais cliniques. Il faut continuer d’étudier les bénéfices possibles du THC pour les femmes atteintes d’endométriose.

 

 

Etudes et sources liées au cannabis et à l’endométriose

 

Épilepsie

 

Cannabis : Rapports et études
Épilepsie Cannabis

 

Le cannabidiol a des propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes et neuroprotectrices. Les recherches sur l’épilepsie tout comme les patients épileptiques confirment l’efficacité thérapeutique de la marijuana. Mais aussi celle du cannabidiol. Certains études prouvent également ses effets positifs sur la cognition dans l’épilepsie et sur la tolérance aux médicaments prescrits.

 

Etudes et sources liées au cannabis et à l’épilepsie

 

Fibromyalgie

 

Cannabis : Rapports et études
Fibromyalgie marijuana

 

Les personnes atteintes de fibromyalgie utilisent souvent d’eux-mêmes le cannabis dans le cadre de leur maladie. Récemment, une nouvelle étude sur le sujet a été publiée. Les données de celle-ci montrent que le cannabis médical pourrait jouer un rôle efficace dans la gestion de la fibromyalgie et des symptômes associés de dépression et d’anxiété. Des améliorations cliniques ont été observées dans les trois mesures de la gravité de la maladie, des symptômes dépressifs et des symptômes d’anxiété chez une grande partie de l’échantillon après le début du traitement au cannabis médical.

Des recherches futures pourraient bénéficier de l’utilisation de résultats complets pour évaluer les symptômes de la fibromyalgie, notamment la gravité de la maladie, la douleur, les troubles de l’humeur et les troubles du sommeil.

 

Etudes et sources liées au cannabis et à la fibromyalgie

 

Foie et reins (Hépatites A, B, C, Maladie de Wilson, Cirrhoses, Stéatose…)

 

Cannabis : Rapports et études
Foie et reins Marijuana

 

Les recherches affirment que les cannabinoides et l’ECS (Système endocannabinoïde) auraient des effets positifs sur les affections chroniques des reins et du foie. Aussi, les personnes consommant du cannabis seraient moins atteints par les problèmes de foie. Comme la SHNA (stéatose). D’autre part, les personnes atteintes d’hépatites clament que le cannabis les aide à traiter les symptômes de leur maladie. Au vu des promesses et des conclusions atteintes aujourd’hui, les recherches continuent et doivent continuer.

Une étude récente, financée par les National Institutes of health (NIH), révèle une corrélation significative entre la consommation fréquente de cannabis, en particulier par inhalation. Et un risque accru d’attaque cardiaque (25%) et d’AVC (42%). Les données proviennent de 435 000 adultes américains, avec une augmentation du risque même pour une consommation moins fréquente. Environ 75% des participants ont déclaré fumer du cannabis. Les mécanismes exacts restent flous, mais la présence de toxines et de récepteurs endocannabinoïdes dans les tissus cardiovasculaires est évoquée. L’étude souligne l’importance de considérer le cannabis comme un facteur de risque sous-estimé de maladies cardiaques.

 

Etudes et sources liées au cannabis et aux reims/foie

 

Incontinence

 

Cannabis : Rapports et études
Incontinence Marijuana

 

L’incontinence peut résulter de maladies telles que Parkinson ou encore la sclérose. Mais elle peut aussi venir d’inflammations et de lésions de la moelle épinière. Ou même encore de faiblesses musculaires au niveau de la vessie. Les recherches montrent de plus en plus que les produits à base de cannabis permettent un meilleur contrôle de la vessie. Même si les recherches doivent être poursuivies, les cannabinoïdes sont déjà recommandés dans les traitements de l’incontinence.

 

Etudes et sources liées au cannabis et à l’incontinence

 

Leucémie

 

Cannabis : Rapports et études
Leucemie

 

Les études le confirment, plusieurs cannabinoïdes sont efficaces contre les cellules leucémiques. Ces études ont même démontré que le CBD et le THC pouvaient, séparément, tuer ces mêmes cellules. Leur efficacité est même fortement améliorée s’ils sont utilisés ensemble. L’utilisation d’une chimiothérapie et de cannabinoïdes ont donné d’encore meilleurs résultats. Mais ces résultats requièrent tout de même que les cannabinoïdes soient utilisés après la chimiothérapie.

 

Etudes et sources liées au cannabis et à la leucémie

 

Neurodégénérescence, maladies neurodégénératives (Alzheimer, Ataxies, Lewy, Huntington, Charcot, Parkinson…)

 

Cannabis : Rapports et études
Neurodégénérescence

 

Les recherches démontrent de plus en plus les qualités neuroprotectrices des cannabinoïdes. Ils peuvent avoir un rôle important dans la gestion et la modération des maladies neurodégénératives telles qu’Alzheimer, Parkinson et Huntington. Le CBD et le THC ont donc montré de belles promesses face à ces maladies. Comme pour beaucoup de troubles et maladies, les études et les recherches doivent continuer avant d’en savoir plus.

Les résultats d’une étude datant de Aout 2024 affirment que 30% des patients atteints de Parkinson utilisent quotidiennement le café et le cannabis.

 

Source Parkinsoneurope

 

Une étude récente a démontré que des microdoses de cannabis sur le long terme peuvent inverser le vieillissement du cerveau. Celle-ci a été réalisée sur des souris, mais c’est tout à fait prometteur. Peut être verrons-nous des traitements pour l’homme un jour !

Une autre aborde amplement le potentiel des phytocannabinoïdes contre les troubles neurologiques. Epilepsie, Parkinson, Alzheimer, Huntington, consommation de substances et d’alcool… L’étude prend chacune de ces maladies et détaille les effets de plusieurs cannabinoïdes sur chacune. Spoiler alerte, c’est positif !

 

Etudes et sources liées au cannabis et à la neudénérérécence

 

Maladies bactériennes (Staphylocoque doré, paludisme/malaria…)

 

Cannabis : Rapports et études
Maladies bactériennes

 

Selon certaines études, les propriétés antibactériennes de la plante de cannabis seraient efficaces face à des maladies comme la malaria et le staphylocoque doré (SARM).
Le chanvre et le cannabidiol présenteraient donc de nombreux agents antibactériens efficaces face à certaines bactéries pathogènes.

 

Etudes et sources liées au cannabis et aux maladies bactériennes

 

Maladies et problèmes de peau (Acné, prurit, dermatites, psoriasis…)

 

Cannabis : Rapports et études
Maladies de peau

 

Le CBD, ou cannabidiol, peut être un traitement novateur pour la peau. Il a des effets anti-inflammatoires et antioxydants, ce qui le rend utile pour l’acné, la dermatite, le psoriasis et la peau vieillissante. Il agit en modulant les récepteurs du système endocannabinoïde de la peau, ce qui ouvre de nouvelles voies pour les traitements de la peau. Des essais cliniques prometteurs montrent son potentiel. Cependant, davantage de recherches sont nécessaires pour comprendre pleinement ses mécanismes d’action.

Une étude récente affirme que le CBD a un fort potentiel face aux effets des UV sur la peau. Des possibles crèmes solaires au CBD ?!

Une autre étude de Septembre 2024 démontre l’efficacité du cannabis, de l’huile, du THC et du CBD sur les plaies et les cicatrices. En résumé, le CBD et le THC, sous forme d’huile, ont un fort potentiel en action directe sur les plaies cutanées. Leurs différentes caractéristiques et leurs propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et antimicrobiennes leur permettent de contrôler le stress oxydatif. En contrôlant les espèces réactives à l’oxygène (ROS), on régule le stress oxydatif. En réduisant l’inflammation et les dommages cellulaires causés par des niveaux élevés de ROS, les cannabinoïdes créent un environnement propice à la régénération des tissus.

 

Stress Oxydatif – Source Filorga

 

Etudes et sources liées au cannabis et aux maladies de peau

 

Maladies inflammatoires, maladies des articulations (Arthropathies, arthrose, arthrite, polyarthrite, inflammations)

 

Cannabis : Rapports et études
Maladies inflammatoires

 

Les propriétés anti-inflammatoires du cannabis et du CBD ont été démontrées à maintes reprises. Les études et les recherches continuent donc de faire avancer le sujet. Elles montrent que le cannabis est un allié de taille face aux problèmes tels que l’arthrose, l’arthrite et les inflammations.

 

Etudes et sources liées au cannabis et aux maladies inflammatoires

 

Maladies osseuses (Ostéoporose, Ostéosarcome…)

 

Cannabis : Rapports et études
Maladies osseuses

 

Les chercheurs en la matière sont clairs. Le cannabis et notamment le CBD ont d’excellentes propriétés vis à vis des maladies osseuses. Mais aussi des fractures ou de notre squelette de manière générale. Les cannabinoïdes ralentissent la perte osseuse et le développement des maladies telles que l’ostéoporose ou ostéosarcome.

 

Etudes et sources liées au cannabis et aux maladies osseuses

 

Métabolisme, nutrition et poids

 

Cannabis : Rapports et études
Métabolisme

 

On sait déjà que le système endocannabinoïde (ECS) régule l’homéostasie des hommes (et de plusieurs mammifères). Le cannabis et surtout les cannabinoïdes stimulent donc notre équilibre interne et notre métabolisme. Le CBD par exemple, pourrait stimuler la prise de poids comme nous en faire perdre. Les recherches doivent continuer avant de tirer des conclusions trop hâtives. Mais il est clair que le cannabis a plein d’atouts qui peuvent stimuler notre métabolisme.

 

Etudes et sources liées au cannabis et au métabolisme et au surpoids

 

Neuroprotection, maux-de-têtes, migraines et céphalées

 

Cannabis : Rapports et études
Neuroprotection

 

Les recherches doivent donc évidemment continuer mais le cannabis semble déjà avoir un bon potentiel face aux céphalées. Il existe déjà des résultats positifs mais ils ne sont pas encore suffisants pour tirer des conclusions.

 

Etudes et sources liées au cannabis et à la neuroprotection

 

Scléroses, dystonie, dyskinésie (Spasmes, spasticité, tics…)

 

Cannabis : Rapports et études
Scléroses, dystonie, dyskinésie

 

Le Canada, le Danemark, l’Allemagne, la Nouvelle-Zélande, l’Espagne et le Royaume-Uni – ont approuvé la prescription d’extraits de cannabis végétal pour traiter les symptômes de Sclérose en Plaques.
Certaines recherches ont prouvé que les cannabinoïdes sont efficaces dans le traitement des troubles du mouvement tels que les spasmes, les tics, la dystonie. Et malgré que certains essais n’aient pas été concluants, les chercheurs ont suggéré que cela pouvait être lié aux quantités prescrites. Un différent dosage pouvait donc donner des résultats différents.

 

Etudes et sources liées au cannabis et aux scléroses, aux spasmes…

 

Troubles du sommeil (Insomnie, paralysie, apnée…)

 

Cannabis : Rapports et études
Troubles du sommeil

 

Les recherches actuelles sont insuffisantes et se contredisent parfois. Pourtant les consommateurs de cannabis sont très nombreux à l’utiliser pour les troubles du sommeil. Le THC comme le CBD ont tout deux des effets prometteurs. Le CBD serait efficace pour les troubles comme le sommeil paradoxal ou la somnolence. Et le THC pourrait réduire les cauchemars et améliorer la qualité de sommeil de personnes atteintes de douleurs chroniques. Les études continuent donc et nous aurons un jour plus de précisions sur le sujet.

Le CBN, autrement appelé le cannabinoïde du sommeil, est déjà fortement utilisé par les consommateurs. Mais une étude récente tend à prouver l’affirmation que oui, le CBN, c’est l’allié du dodo.

 

Etudes et sources liées au cannabis et aux troubles du sommeil

 

Sexualité, plaisir et orgasmes

 

Des études avaient déjà trouvé que le cannabis améliorait la fonction sexuelle. Mais selon le Centre de recherche psychédélique de l’Imperial College de Londres, l’utilisation de certains psychédéliques est également associée à une sexualité améliorée. Plus précisemment une amélioration jusqu’à 6 mois après une expérience psychédélique. Celle-ci va augmenter le plaisir mais aussi l’attirance générale envers les autres, la satisfaction, l’excitation, la communicaiton, l’image corporelle…

Les résultats suggèrent une amélioration significative de la fonction sexuelle jusqu’à six mois après une expérience psychédélique, avec une augmentation du plaisir sexuel, de l’excitation, de la satisfaction, de l’attirance envers les partenaires, de l’image corporelle et de la communication. Cependant, l’étude souligne la nécessité de recherches plus approfondies pour comprendre pleinement ces effets et pour envisager une application clinique.

 

Etudes et sources liées au cannabis et à la sexualité

 

Stress post-traumatique (TSPT/PTSD)

 

Cannabis : Rapports et études
Stress post-traumatique

 

De nombreux patients atteints de PTSD clament que le cannabis est efficace face à leurs troubles. Panique, cauchemars, paranoïa, détachement social, nombreux sont les effets néfastes de ce genre de maladie. Les vertus thérapeutiques du cannabis sont vantés par les patients et les personnes atteintes. Mais les études et les chercheurs sont encore douteux sur le sujet. En effet, le THC surdosé pourrait avoir des effets contraires. Tandis que le CBD lui serait un choix plus « safe ». Les chercheurs continuent donc leur travail et nous aurons, un beau jour, plus de précisions sur le sujet.

Une étude récente démontre que le CBD aurait des effets positifs face aux syndromes de PTSD en ciblant directement l’inflammation du cerveau.

 

Etudes et sources liées au cannabis et au stress post-traumatique

 

Syndrome de Tourette

 

Cannabis : Rapports et études
Syndrome de Tourette

 

Tout comme les spasmes et les tics, le cannabis semble être une solution efficace face aux troubles comme le syndrome de Tourette. Bien que la plupart des utilisateurs voient l’intensité de leurs tics et leurs crises diminuer, les études et les recherches continuent mais sont d’ores et déjà concluantes.

 

Etudes et sources liées au cannabis et au syndrome de la Tourette

 

Troubles cardio-vasculaires (Maladies cardiaques, hypertension, pression sanguine…)

 

Cannabis : Rapports et études
Troubles cardio-vasculaires

 

Une nouvelle étude dans l’American Journal of Cardiology suggère que l’utilisation régulière du cannabis par les adultes d’âge moyen ne semble pas augmenter le risque de crise cardiaque. Cependant, cela ne signifie pas que le cannabis est nécessairement bénéfique pour le cœur. Les chercheurs ont suivi près de 10 000 adultes pendant 9 ans et ont constaté que ceux qui utilisaient régulièrement du cannabis n’avaient pas un risque accru de crise cardiaque, bien que leur profil démographique diffère de ceux qui n’utilisent pas de cannabis.

Le cœur, les artères, la tension… Ils sont directement liés à une bonne santé ou une mauvaise. Les maladies cardiaques ne sont pas à prendre à la légère et les traitements non plus. Bien que certains chercheurs en clament les non-bénéfices, il est encore trop tôt pour tirer des conclusions hâtives sur le sujet. Les recherches doivent donc continuer et les patients atteints doivent faire très attention à l’automédication avec le cannabis.

 

Etudes et sources liées au cannabis et troubles cardio-vasculaires 

 

Troubles gastro-intestinaux (TGI, Syndrome du colon irritable, Maladie de Crohn, Rectocolite hémorragique, Ulcères…)

 

Cannabis : Rapports et études
Troubles gastro-intestinaux

 

Pour certains patients et certaines maladies le cannabis aide, mais pour d’autres non. Beaucoup d’études soutiennent les bénéfices du cannabis face aux troubles digestifs. Mais les essais cliniques doivent continuer et apporter plus de certitudes sur le sujet. Les conclusions des études sont à prendre à la légère. Donc Il vaut mieux se renseigner auprès du corps médical avant de prendre du cannabis comme traitement.

 

Etudes et sources liées au cannabis et aux troubles gastro-intestinaux

 

Le cannabis médical efficace face à la maladie de Crohn (2024)

Le cannabis offre un soulagement immédiat des symptômes de nausée, mais l’utilisation est importante (2021)

CBD et SCI : est-ce que ça marche ? (2021)

Le cannabis peut-il aider votre intestin ? (2021)

Rôle du cannabis dans les troubles digestifs (2017)

Cannabinoïdes pour traiter les maladies inflammatoires de l’intestin : où en sommes-nous et où allons-nous ? (2017)

Effets inhibiteurs de l’acide gastrique et protecteurs gastriques du cannabis et des cannabinoïdes (2016)

Syndrome d’hyperémèse cannabinoïde : un effet paradoxal du cannabis (2015)

Gastroparésie induite par les cannabinoïdes (2011)

Les bénéfices du cannabis sur la maladie de Crohn (2005)

 

VIH/SIDA

 

Cannabis : Rapports et études

 

La plupart des patients atteints de déficience immunitaire déclarent une nette amélioration de leurs symptômes après avoir consommé du cannabis. Bien qu’elles doivent continuer et se préciser, les recherches sont également prometteuses sur le sujet.

 

Etudes et sources liées au cannabis et au sida

 

Et ma consommation de CBD dans tout ça ? 

 

En ce qui concerne le CBD, une étude sur la dose quotidienne récommandée a été réalisée et publiée par One Hemp (lien recherche).

L’objectif de ONE HEMP est de voir des normes réglementaires mises en place par le Congrès et la FDA, traitant les produits CBD comme des compléments alimentaires, et de servir de ressource scientifique pour les décideurs politiques afin d’assurer la sécurité et la cohérence des consommateurs. Parmi les organisations membres de ONE HEMP se trouve Charlotte’s Web, une entreprise de produits de bien-être à base d’extrait de chanvre.

Selon l’étude, une limite de consommation quotidienne recommandée de 70 mg/jour a été établie pour les adultes en bonne santé et jusqu’à 160 mg/jour pour les adultes en bonne santé, à l’exception des personnes essayant de concevoir, actuellement enceintes ou allaitantes.

Il est important de noter que les « adultes en bonne santé » dans cette étude étaient définis comme ceux sans problèmes médicaux ni médicaments. Il est essentiel de tenir compte de ces résultats, car les cannabinoïdes tels que le cannabidiol peuvent interagir avec certains médicaments, affectant leur efficacité.

Cette étude aidera à informer les législateurs et les régulateurs dans la détermination des exigences de fabrication et d’étiquetage pour les produits contenant du CBD. Elle est également en accord avec les recommandations de ONE HEMP pour un étiquetage précis des produits et, finalement, pour tenir les entreprises de CBD responsables de la fabrication et de la vente de produits de qualité et sûrs.

 

Pour aller plus loin 

 

 

Le futur

 

Reclassification du cannabis

 

La DEA impose actuellement des restrictions sévères à la recherche sur le cannabis en raison de sa classification en Annexe I. Pour rappel, cette classification place le cannabis aux côtés de substances telles que l’héroïne, le LSD et l’ecstasy, définies comme n’ayant aucun usage médical accepté et présentant un fort potentiel d’abus…

Cette classification en Annexe I a fortement entravé la recherche sur les avantages et les inconvénients du cannabis et de la marijuana médicale. Ils estiment que le cannabis serait plus justement classé en Annexe III, où se trouvent des substances présentant un potentiel de dépendance modéré à faible, à l’instar du Tylenol avec la codéine.

Plusieurs experts, dont la secrétaire adjointe à la santé au ministère américain de la Santé et des Services sociaux, soutiennent cette idée et recommandent la reclassification du cannabis en Annexe III après un examen scientifique.

Cette reclassification ouvrirait la porte à davantage de recherches, réduisant ainsi la stigmatisation qui entoure l’étude du cannabis et fournissant aux médecins un outil supplémentaire pour gérer la douleur. De plus, cela permettrait aux patients de se sentir moins stigmatisés lorsqu’ils utilisent la marijuana médicale. Cela encouragerait les médecins à considérer le cannabis comme une option de traitement. Ça simplifierait également les déplacements entre les États pour les patients ayant des prescriptions.

 

FDA

 

La FDA possède une expérience de 50 ans dans la recherche sur le cannabis. Cela soutient le développement de médicaments à base de cannabis. Elle a reçu plus de 800 demandes liées à la recherche clinique du cannabis et de ses dérivés.

Ces dernières années, l’intérêt pour les options médicales à base de cannabis a doublé, conduisant à plus de demandes de recherche. La FDA examine plus de 150 demandes liées aux produits à base de cannabis, y compris des produits synthétiques. Et bien que la FDA n’ait pas encore approuvé de médicament à base de cannabis, la recherche a permis l’approbation d’un composé, le cannabidiol (CBD), pour traiter l’épilepsie en 2018. La recherche se concentre sur les médicaments contre la toxicomanie, la douleur, la neurologie, l’immunologie, l’inflammation et la psychiatrie.

La variété des voies d’administration et des types de produits dans les essais cliniques s’est élargie au fil des ans, passant de l’inhalation à une variété de produits oraux, comestibles et d’autres formes. La FDA a publié des directives pour soutenir la recherche sur les produits à base de cannabis et prévoit une augmentation continue des demandes liées aux produits à base de cannabis, en raison de l’évolution de la réglementation au niveau des États.

La FDA s’engage à promouvoir la recherche scientifique sur les utilisations thérapeutiques des produits à base de cannabis, en travaillant avec les entreprises pour garantir des médicaments de qualité, efficaces et sûrs via son processus d’approbation de médicaments.

 

DEA

 

La Drug Enforcement Administration (DEA) plaide pour une augmentation significative des quotas de production de certains composés de marijuana et de psychédéliques tels que la psilocybine et l’ibogaïne pour 2023.

L’objectif est de stimuler la recherche et les essais cliniques. Les ajustements proposés incluent presque le doublement de la production de psilocybine, de psilocine et de delta-9 THC par rapport aux niveaux initiaux. De plus, les quotas proposés reflètent l’intérêt continu pour la recherche psychédélique.

La DEA préconise donc également une augmentation de la fabrication de delta-9 THC. Ces augmentations sont soumises à une période de commentaires publics de 30 jours et surviennent alors que les psychédéliques tels que la psilocybine et la MDMA sont potentiellement en passe d’être approuvés pour le traitement de graves problèmes de santé mentale. Cette démarche soutient la recherche sur les substances contrôlées de l’Annexe I, reflétant l’engagement de l’agence envers la recherche sur ces substances.

 

La FDA et la DEA soutiennent tout deux le développement et les avancées des recherches et des marchés en ce qui concerne le cannabis et même les psychédéliques.

 

Uniquement pour vous répondre. N'est ni utilisé à des fins commerciales, ni publié publiquement.

Article précédentSixty 8 – Notre avis sur leur Pen CBD
Article suivantHo Karan – Fiche Technique et avis
Oro Oro
Passionné par le cannabis en général. De la génétique aux produits finis en passant par la culture. Les terpènes, les saveurs et les effets que peut procurer le cannabis et le chanvre également. Il n'a jamais été question pour moi de ne plus en consommer ou de réduire ma consommation, cependant, l'impact négatif que celui-ci (THC) aura eu sur ma santé mentale et ma créativité n'était pas négligeable. Le CBD m'a remis droit dans mes baskets et m'a fait découvrir un nouvel aspect de la chose en remettant les cannabinoïdes dans leur juste utilisation. Tout ça couplé à mon côté geek/robot et ma passion pour l'écriture est ce qui m'a poussé jusqu'ici aujourd'hui.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici