On vous vante les mérites de la vaporisation depuis longtemps, mais les fumeurs sont encore aujourd’hui en forte majorité. Pour le moment, les vaporisateurs séduisent, mais pas suffisamment pour inverser la tendance des masses.
Pour ma part, faisant un peu partie des sommeliers et connoisseurs, je suis passé complètement au vapo depuis longtemps, et à l’heure des cups et autres évènements ponctués de dégustations, je me rends compte de pas mal de choses.
Dans cet article
Cannabis Cups et autres événements cannabiques
Aux événements cannabiques, que ce soit un salon, une cup, une rencontre ou même une smoke sesh. On est souvent amenés à tester plusieurs produits sur un court laps de temps. C’est clairement pas optimal, mais c’est comme ça. Si vous allez en week-end à Barcelone et que vous êtes un fin-gourmet-goûteur, vous allez probablement tester plein de produits et vous éloigner de la dégustation idéale.
C’est le genre de cendrier plein de joints pas terminés ou à peine commencés qu’on trouve aux événements cannabiques ou dans les cups. Et encore, elle est gentille la photo (que j’ai trouvé via google image). Personnellement, j’ai vu des cendriers où les 3/4 des joints avaient seulement deux trois lattes de prises dessus.
Vapo ou bédo ?
Du coup aujourd’hui, je voulais parler de l’efficacité et de la versatilité des vaporisateurs face aux dégustations de produits et à la critique. Le Dynavap étant l’exemple idéal, mais on peut parler des vaporisateurs en général, ça marche aussi.
D’ailleurs avant de lire la suite, dans notre dossier complet sur la vaporisation, on aborde pas mal de points importants, n’hésitez pas à aller lire ça (lien). Vous comprendrez mieux la suite des propos.
Déconstruire le joint, c’est simplifier la dégustation et la « purifier ». On réduit l’action à quelque chose d’aussi simple qu’une bouffée prise avec un taster (petite pipe qu’on appelle aussi « One-hitter »). Sauf que vous vaporisez et donc zéro combustion pour vos palais !
Appareils recommandés pour les dégustations et les cups : dynavap, atomic9, vaphit, biovapo…
Sommeliers et connoisseurs
Au lieu d’avoir des cartons, des feuilles ou du tabac, on se trimbale avec de quoi vider et nettoyer son appareil quand c’est nécessaire. Je rappelle que j’en ai fumé des joints, j’en ai roulé des spliffs. Mais quelle joie de ne prendre que très peu d’herbe…
Quelques miettes tombées d’un pur en train d’être roulé suffisent amplement. C’est c’est aussi ça le vapo, on devient très économe avec les produits. À l’inverse des quantités qu’il faut pour rouler un pur, prendre un peu d’herbe à quelqu’un pour son vaporisateur n’est jamais un problème. J’estime que j’utilise 5 à 10% d’un joint pour mon vapo. Voir moins, ça dépend l’appareil et comment vous le remplissez.
On dévore moins et on savoure davantage. Le produit et son producteur sont respectés, et souvent, on en est remercié. Et la bouche, le nez et le palais ont bien plus d’endurance avec des sessions enchainées au vapo qu’avec des pétards, clairement. Quel plaisir de déambuler entre les stands, les jarres et les bocaux avec un vaporisateur en main.
On est comme un papillon qui vient butiner des fleurs différentes tout en veillant à ne pas marquer son palais trop ardemment.