L’art de consommer du hash

Fumer du hash, tout un art

Ah le hash… Les résines… « Le shit »… Nos chères fleurs transformées en caramel, en carambar et en extraits… Pour la plupart d’entre nous, on adore ça. Et c’est pour beaucoup la quintessence d’une variété ou du cannabis en général lorsque c’est bien fait. Je suis d’ailleurs de cette école. Par définition, le hash et les extraits sont des fleurs concentrées, alors c’est censé être meilleur que les fleurs si c’est bien fait. C’est en tout cas comme ça que j’ai appris.

Maintenant, consommer du hash, c’est une autre histoire. Chacun a sa préférence mais il existe plein de manières de consommer du hash. En chillum, consommé pur, au vaporisateur, dans un joint avec tabac, au dabber, mais aussi en « hash rolls » ou « hash wraps »…

Bon déjà, replaçons les choses dans leur contexte. Fumer, c’est mal, vaporiser, c’est mieux, MAIS… Mais l’un ne remplacera jamais l’autre en termes de saveurs, expérience et effets. Je suis un ancien gros fumeur, j’ai consommé du bon hash de toutes les manières citées au-dessus. Et je trouve que toutes ont leur place, avec chacune leurs inconvénients et avantages.

Fumer vs Vaporiser le hash

Frenchy, trésor national et expert du hash de manière générale, a lui-même confié à plusieurs reprises que sans l’existence du hash, il aurait réussi à arrêter de fumer. Il a d’ailleurs essayé, mais c’est bien à cause de la résine et de sa consommation qu’on y revient… Le hash et le tabac font trop bon mélange !

Maintenant, je suis aussi un afficionado du haschich et je dois dire qu’aujourd’hui avec les quelques vaporisateurs adaptés au hash, on se régale. C’était pas le cas avant, mais personnellement, avec un Dynavap ou un Vapman et de la fibre de chanvre, je kiffe tout autant consommer du hash.

Chillum

C’est clairement la pipe ancestrale. On la tient vers le ciel et on dit Boom Shankar ! Dedans, il y a une pierre sur laquelle on met notre mélange, généralement tabac et haschish. C’est généralement fort, car on en met un paquet dedans, du coup c’est très dosé. Mais ça fait partie de l’expérience. C’est surement le mode de consommation le plus symbolique et ancestral de la liste.

Dabber

On ne présente plus le dabbing. Certains hashs se consomment très bien au dabber, bien que ce soit plus adapté avec des extraits et des produits qui « melt » (fondent).

Joint (avec tabac)

Le tabac, et notamment le tabac peu chargé en polluants et substances nocives, (vous pouvez aussi le toaster), est le meilleur support pour fumer des résines et du hash. C’est ainsi que des millions de gens en consomment, et ce depuis très longtemps. Même moi, qui suis depuis longtemps à 100% au vaporisateur, j’ai parfois le combo tabac+hash qui me manque. C’est pour dire à quel point tabac et résines matchent !

Sans tabac

Même si les arômes se mélangent, vous pouvez évidemment ajouter de la résine à vos fleurs et ne pas utiliser de tabac. C’est en général un des meilleurs moyens si vous êtes fumeur.

Pur

Oui, on peut fumer le hash pur. Un des moyens les plus simples, c’est à la pipe. Vous faites un disque ou une pièce avec votre hash en l’aplatissant, et vous la placez dans le fond de la chambre. Ensuite vous pouvez chauffer votre résine au briquet en y allant doucement. C’est fort, faut s’habituer, mais beaucoup consomment le hash pur de cette manière. Selon moi, le dabber est encore mieux (si c’est possible).

Vous pouvez aussi le rouler, CannaBistrot a fait une chouette vidéo sur le sujet, la voilà :

Wraps & rolls

Avez-vous déjà vu les hash wraps et hash rolls ? On remplace la feuille à rouler par du hash pressé et roulé, de sorte à rouler avec.